PARIS-MOVE, October 20th 2022 – François Staal vous donne rendez-vous le 16 novembre prochain au Café de la Danse, avec Emma Sand et Vincent Bricks pour nous faire découvrir son dernier album L’humaine Beauté.
A cette occasion, il nous offre le clip vidéo de Bréhat (Enez Vriad), un nouvel extrait du disque L’humaine Beauté, qui fait suite à sa reprise d’Avec le Temps de Léo Ferré.
Pour François Staal, Bréhat est l’Île de la beauté, l’île où l’esprit s’éveille aux pensées essentielles, à la hauteur de vue, à la question existentialiste, aux aspirations au sublime, où s’associent les embruns, les tempêtes, la mer, le soleil, les étoiles, les fleurs, les chemins perdus et perdants les voyageurs, l’insularité, les parfums merveilleux des fleurs et des arbres, eucalyptus et pins, l’odeur de la mer.
Les vagues de Bréhat, les marées et le silence, les vents puissants ou doux ont inspiré à François Staal ce morceau sublime à découvrir enfin en vidéo.
“BRÉHAT, l’Île de la beauté. L’Île ou l’esprit s’éveille aux pensées essentielles, à la hauteur de vue, à la question existentialiste, aux aspirations au sublime, les embruns, les tempêtes, la mer, le soleil, les étoiles, les fleurs, les chemins perdus et perdants les voyageurs, l’insularité, les parfums merveilleux des fleurs et des arbres, eucalyptus et pins, l’odeur de la mer.
Les vagues, les marées et le silence, les vents puissants ou doux.
La beauté omniprésente de la nature, le calme et l’effort des éléments contre le granit.
Alors comme deux chercheurs fous, comme des enfants jouant à un jeu inventé, comme on y croit tant quand on y joue petit, j’ai voulu symboliser cette quête, cette recherche d’une raison de vivre et de se rendre utile au monde, par cette “danse” absurde des deux savants musiciens fous qui veulent trouver un moyen de devenir meilleur, de contrer l’envie de profit et de réussite, pour des aspirations essentielles, la quête de l’invention d’une formule, d’un appareil magique qui donnerait à trouver cette raison d’être, cette plénitude avec la beauté.
Ils sondent, ils essayent, sur eux, testent tout, n’importe quoi, et évidement ne créent que des catastrophes ridicules, et farfelues mais comme des enfants, ils y croient, ils sont dans leur jeu, et continuent encore et encore, surmontant les découragements et les désillusions, ils y laissent leur vie. Peut être même ce ridicule, les rends ils beaux?
Et finalement, si c’était juste cela leur raison d’être? leur machine, ne serait elle pas tout simplement leur propre jeu, leur passion à trouver, leur chemin d’invention et de recherche, leur raison de vivre? La quête insufflée par BREHAT?
En hommage à Bréhat, en hommage à l’enfance, en hommage à la vie, une métaphore tragi-comique voulue, assumée.
Comprenne qui voudra!” – François Staal