Tina Dico ouvre pour Frédrika Stahl à la Cigale

                   Tina Dico ouvre pour Frédrika Stahl à la Cigale

Reportage et photos: Yann Charles
La Cigale, Paris, le 6 avril 2011

Un petit tour en cette belle soirée de début avril du côté de Montmartre, et plus précisément à La Cigale, pour aller découvrir sur scène deux belles scandinaves, l'une danoise et l'autre suédoise. En plus d'avoir en commun le fait de venir d'Europe du Nord, Tina et Frédrika sont no seulement toutes deux très charmantes, mais elles ont surtout de très jolies voix.

Beaucoup de monde sur le trottoir, à l’entrée de la Cigale, sans doute du au fait que les places sont assises, mais surtout non numérotées. Donc premier arrivé, premier installé, et où l'on veut.
C'est tout d’abord Tina Dico qui monte sur scène, seule avec sa guitare. Elle nous interprète quelques jolies ballades racontant des tranches de vie et des histoires en direct du Grand Nord. Presque ensorcelante avec sa superbe voix douce qui sait parfois faire preuve d'une belle puissance pour accompagner ces mélodies et ces airs qui ne sont pas sans rappeler Tracy Chapman et les artistes qui chantent dans ce registre là.

Une très belle première partie, en somme, et la présence remarquée d'une artiste talentueuse qui jouait pour la première fois en France malgré quelques temps passés à Paris.

La pause est assez courte et lorsque la salle s'éteint et que la musique résonne, on sent immédiatement que quelque chose de beau va se passer. La musique douce et les lumières intimistes donnent encore plus de poids à cette ambiance feutrée qui ensorcelle le public.
La voix suave et sensuelle de Frédrika envahit alors la salle, et la magie opère. Instantanément. Avec cette musique au style plutôt pop-folk mais avec des intonations jazzy, car la chanteuse a commencé par cette musique, ce qui ce ressent au niveau de ses compositions.

Qu’elle soit au piano ou à la guitare, Frédrika Stahl a une présence étonnante pour ce petit bout de femme qui paraît si fragile. Mais que l'on ne s'y trompe pas, malgré une réserve toute naturelle, l’artiste a déjà une forte personnalité, un style bien trempé et affirmé.
On se ballade entre mélodies douces et parfois amères, avec des sonorités jamais agressives mais plutôt langoureuses et terriblement prenantes. Une belle maturité de composition pour celle dont l'album est une des révélations pop-folk de ce début d'année 2011. Un bel univers musical à découvrir, à visiter, et à partager.

Remerciements: Perrine (Speakeasy), Gérald (Speakeasy), La Cigale, Michel, Dominique, et Frankie, notre rédac’ en chef.

Tina Dico ouvre pour Frédrika Stahl à la Cigale