Sate en Live à la Batterie

Sate en Live à la Batterie
Reportage : Jacky Moutaillier
Photos : © Jacky Moutaillier
La Batterie à Guyancourt le 19 octobre 2016
Grosse surprise, ce groupe qui ouvre devant Ten Years After ce soir. Très grosse et très bonne surprise ! Je ne les connaissais pas et j’avoue que je suis resté sur le cul. La chanteuse, une superbe black avec une voix digne de la Diva Tina Turner, est entourée de musiciens d’une précision sans égale. Ces canadiens venus droit de Toronto sont tout simplement excellents !

Inutile de vous dire que ce groupe va marquer les générations à venir, par sa musique, c’est sûr, mais aussi par le look et la voix de la chanteuse qui vous laisse une marque indélébile.

Leur musique est un mix de blues-funk-rock qui me rappelle un peu le style Living Colour dans la puissance et la précision des musiciens. Ce soir le set durera 1h15, et au final bien trop court tant cette formation vous enflamme et vous transporte. A revoir au plus vite !

 

 

 

 

Et pour vous donner une furieuse envie d’aller les voir en Live et d’écouter leur dernier album, lisez cette kronik d’enfer de notre ami Patrick Dallongeville :

« Pourquoi tant de rage? “Imaginez un flirt entre Tina Turner et Black Sabbath” proclame le communiqué de presse, et pour une fois, ce ne sont pas des rodomontades. Après le terrassant “Warrior” (“vous allez connaître mon nom, depuis le Mississippi jusqu’au Nil”!), sorte de scud punk-funk, et l’écumant “What Did I Do”, “Live On Your Love”(sur le riff de basse du “Come Together” des Beatles) achève de mettre l’auditeur à genoux. Bon Dieu, cette fille doit dévorer son rumsteack à même la bête! Que sa mère fût une fameuse blues singer dans leur Canada natal n’explique pas tout.  Même la ballade “The Answer” (cousine du “Dream On” d’Aerosmith) s’achève en pandemonium, au terme d’un crescendo dont seul le gosier de cette furie détient le secret. Tentons de résumer: cette donzelle dispose d’un organe à faire pâlir Montserrat Caballe et Chaka Khan, et en use comme on le ferait d’un lance-flammes. Son groupe compte au moins deux guitar-spadassins biberonnés au Blackmore (Ritchie, pas le scotch), également prompts à vanhaleniser tout ce qui bronche. Quant à leur batteur, j’imagine peu de fight-clubs qui l’accepteraient pour membre. À eux-tous, ils produisent une espèce de heavy-funk vicelard comme on n’en avait pas ouï depuis le Purple de “Burn” (“Silence”), Mother’s Finest et les imparables Bellrays de Lisa Kekaula. Bref, la lascivité d’un constrictor alliée à la férocité d’un barracuda: tous aux abris! »

Patrick Dallongeville
Paris-Move / Blues Magazine / Illico & BluesBoarder

 


Reportage et photos : © Jacky Moutaillier
La Batterie à Guyancourt le 19 octobre 2016

 

 

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