Red Rooster à l’auditorium des Agla’scènes
Reportage et photos : Alain Betton
Le 21 mai 2011 à l’Auditorium des Agla’scènes
Dans le cadre des Agla’scènes, toujours placé sous l’emblème du loup dans cette jolie petite ville d’Egly, dans l’Essonne, les organisateurs nous convient en ce 21 mai à une soirée de blues, non pas dans la grande salle de spectacles où se déroule chaque année en février le festival des Agla’scènes mais à quelques rues de là, dans un superbe auditorium d’une centaine de places assises.
Saluons encore une fois le travail de toute cette équipe de bénévoles, de passionnés, qui s’investit pour toujours donner aux artistes et au public le meilleur d’eux-mêmes, le meilleur accueil, et offrir comme ce soir encore ce ‘son et lumières’ dont ils ont le secret.
Place tout d’abord aux jeunes talents en herbe en première partie du groupe Red Rooster, avec les élèves du CLCE (Centre de Loisir et Culture d’Egly). Deux jeunes formations se partagent la scène, puisant dans un répertoire pop rock aux intonations gospel, le tout orchestré par Hugo Barbet, leur professeur de musique.
Pour clôturer cette première partie placée sous le signe du charme et de l’émotion, Hugo Barbet nous interprète quelques compositions de son album ‘Saisons en vrac’, un album dédié aux enfants, mais pas seulement, sous les applaudissements d’un public conquis.
Après un entracte où chacun peut déguster de bonnes crêpes et se rafraîchir, nous reprenons nos places, confortablement installés dans l’auditorium. Premiers riffs de gratte et nous voila plongés de suite dans l’univers des Red Rooster. Un univers où se côtoient le blues traditionnel d’Albert Collins et celui du rock texan de Stevie Ray Vaughan, large palette d’influences diverses où chacun des quatre musiciens apporte sa touche personnelle.
Membres originels du groupe Backdoormen formé en 1997, Eric au chant et aux guitares, Gérald à la basse, rejoints par Florian à la batterie et Patrick aux claviers, ont finalement opté pour cette formation, les Red Rooster.
Les standards se succèdent durant 90 minutes, empruntés au répertoire d’Elmore James, Willie Dixon, B.B. King, Jimi Hendrix et bien d’autres encore. L’assistance est conquise par l’énergie et la forte présence scénique de ces quatre compères qui se lâchent totalement.
Eric, toujours en mouvement, nous fait pleurer sa Telecaster, Gérald envoie tout le groove que sa basse peut donner, Patrick est maître derrière ses claviers et Florian imperturbable derrière ses fûts et, toujours fidèle à ses vieilles cymbales Paiste, il nous gratifie d’un solo d’enfer sur un interminable ‘Sweet Home Chicago’ avec en guest Hugo Barbet venu retrouver le groupe sur ce titre en rappel.
Pour que vive la musique, pour que les groupes puisent s’exprimer en ‘live’ dans les meilleures conditions, merci à l’organisation des Agla’scènes.
Pour mémo, le prochain concert aux Agla est prévu en septembre. La diversité musicale nous conduira cette fois-ci sans doute vers la World music.
Informations sur le site http://aglascenes.fr/
