Raismes Fest 2014

Raismes Fest 2014

Reportage : Jacky Moutaillier
Photos : © Jacky Moutaillier
Raismes Fest 2014, Samedi 6 septembre 2014

Cette édition a une nouvelle fois attirée les métaleux et hard rockers de toute la région, nos amis belges s’étant également donné rendez-vous pour cet évènement qui attire de plus en plus de public. Et c’est tant mieux, car la programmation de cette année était encore à couper le souffle! Félicitations aux organisateurs pour cet exploit!
Comme les années précédentes, la scène découverte nous a permis de découvrir des groupes qui, espérons-le, feront parler d’eux, et pour ma part j’ai été très agréablement surpris par la qualité du son de la petite scène.

Paris Move y était présent le 6 Septembre afin de vous faire partager quelques images de cette belle brochette de ces supers groupes.


Tyson Boogie (french band) entre en scène aux environs de 13h. Le public commence seulement à s’installer mais le groupe a envie de jouer, c’est une évidence! Ce french-band va faire fort, avec un tempo trempé dans l’acier, un guitariste de très haut niveau et un chanteur qui a la hargne. Ca fait du bien à écouter! Ne se contentant pas de revisiter des standards des AC-DC, Motorhead ou Aerosmith, ils les habillent – et les habitent – avec une empreinte bien à eux. Un groupe à suivre absolument!


Carousel Vertigo investit la grande scène à son tour, une heure plus tard. Une formation dont la notoriété grossit de plus en plus. Le public autour de moi en parle beaucoup, c’est le groupe à ne pas manquer sur ce festival, dit-on. Et c’est bien vrai! Avec un hard rock seventies qui séduit une grande partie du public, le groupe fait vibrer cette fibre qui touche au coeur et à l’âme. Je dois avouer, moi qui n’avais jamais entendu ce groupe sur scène, que je suis littéralement tombé sous le charme du son blues rock des guitares. Si vous aimez les Black Crowes ou Gary Moore, entre autres, vous serez conquis.


Zodiac attaque les hostilités aux alentours des 15h. Ces allemands savent vous mettre dans l’ambiance du hard rock des années 70 et 80 sans aucun scrupule, avec une assurance digne des plus belles formations de ces deux décennies. Cerise sur le gâteau, ils nous interprètent plusieurs titres de leur excellent nouvel album, Sonic child. Très franchement, je vous conseille de venir les écouter et les applaudir en concert au plus vite.


Une heure et demi plus tard, c’est le très attendu Vulcain qui monte sur scène. Le groupe a repris la route depuis environ quatre ans et une vague de jeunes admirateurs est venue gonfler le flot des fans de la première heure et des premiers albums. Vulcain a réussi ce pari que d’autres n’ont pas su gagner : attirer des jeunes tout faisant venir les ‘anciens’. Le trio qui rugit au tempo de Motorhead et propose une fois encore une prestation de très haute qualité!



Il est déjà 18 heures lorsque les jeunes hard-rockers british de The Treatment montent sur scène. Les fans, les inconditionnels sont là, aux premiers rangs et partagent comme il se doit toute l’énergie que cette formation envoie sur scène. Gageons que le public français suivra les fans anglais dans cette Treatment’ mania tant cette formation envoie et assure.


Avec Vandenberg’s Moonkings on passe encore à un niveau supérieur car l’ex-Whitesnake va nous servir un show particulièrement captivant et prenant durant près de une heure trente. Un peu court, vous dira une bonne partie du public, et c’est vrai, tellement le temps passe vite avec un mec de cette trempe. Un guitariste qui avait disparu de la scène rock durant près de 10 ans, mis à part quelques albums, et qui nous revient avec cette formation qui a soulevé et fait vibrer la totalité du public.

Il est maintenant 21h et la foule attend DAD, le groupe très attendu de ce festival. Comme à chaque concert, DAD va nous servir un show riche en émotions. Les musiciens se donnent au maximum pour leur public, même si la France reste un pays ou ils ne remplissent pas les stades : le chanteur n’hésite pas à venir au contact des fans, le bassiste trouve toujours des poses acrobatiques avec des instruments toujours aussi surprenants, le guitariste enchaîne solo bien posé sur solo ciselé, et le batteur assure tous les tempos malgré les innombrables changements de rythmes imposés par ses compères. Un concert de très haut niveau qui donne envie d’aller les revoir au plus vite.


C’est ensuite Anathema qui prend le relais vers 23h et qui clôture le festival aux alentours de minuit et des poussières d’étoiles. Le groupe de rock progressif parait légèrement décalé par rapport à cette programmation ciblée très hard rock cette année, mais il a su s’imposer à ce public fondu de métal et de riffs terriblement rock n’roll.
Je regrette personnellement le choix du groupe concernant l’exposition aux photographes ainsi que son choix d’éclairage, supportable en club ou en en salle mais pas sur une grande scène, selon moi. Coté show, rien à redire: c’est très pro et fidèle aux albums. Et la qualité du son de cette édition 2014 du Raismes Fest a fait de ce set final un vrai grand moment.

Je tiens ici à féliciter une nouvelle fois les organisateurs du Raismes Fest pour leur professionnalisme et surtout pour la recherche de la qualité de leur programmation dont cette édition 2014 est un modèle du genre. Je ne peux que vous recommander à venir nous retrouver à l’édition 2015… ! Nous vous y attendrons! Encore merci à tous.

Jacky Moutaillier
Paris-Move