Paname Blues Night II

Paname Blues Night II

Reportage : Alain ‘Blues Brother’ Hiot
Photos : © Alain ‘Blues Brother’ Hiot
Le New Morning – le 18 mars 2013

Trois formations étaient au programme de cette seconde édition de la Paname Blues Night au New Morning. Premier groupe à entrer sur scène, Buzztown avec son line-up habituel, Michaël Chailloux au chant, Hugues Renault à la guitare, Anthony Billaud à la basse et contrebasse et Benjamin Jouet à la batterie. Et pour l’occasion ils sont également accompagnés de Sébastien Trognon au sax, de Joël Chausse à la trompette et, cerise sur le gâteau, de Vincent Bucher à l’harmonica. Subtil mélange de Blues, de Rock, de Jazz et de Funk, ça va dépoter ce soir au New Morning!


La voix de Michaël, dont les accents nous rappellent parfois un certain Joe Cocker, portée par des musiciens particulièrement inspirés, va nous emmener comme ça pendant un peu moins d’une heure à travers ce Blues-Rock taillé dans le marbre. Difficile de trouver mieux que ce groupe pour ouvrir une telle soirée, et d’ailleurs la salle ne s’y trompera pas en faisant immédiatement grimper la température de plusieurs degrés.


Changement de plateau assez rapide et voici venir le Power Blues Band, les fameux Beeps! Dans ce New Morning archi plein, je dois être un des rares à n’avoir encore jamais eu l’occasion de les voir sur scène. Je découvre donc des musiciens assez incroyables, dont un Zébulon guitariste hallucinant répondant au doux patronyme de Papygratteux Régis! Mais les autres membres de ce combo n’ont rien à lui envier, que ce soit en énergie ou en talent. Pascal Guégan sur l’autre gratte, Nicolas Paulin à la basse, Olivier Picard à la batterie tout comme Damien Cornelis au clavier, qui décidément est absolument partout, tous envoient du bois avec un frontman, Hervé Joachim aka Bannish qui en impose sur scène! Et que dire de ce qui se passer dans la salle? Un vent de folie, piloté par un Xav’ Alberghini en très grande forme, se propage à vitesse grand V à travers un public en totale communion avec le groupe. Quelle claque! Avec un ‘Wanna Be Your Dog’ absolument hallucinant en final! C’était ma première mais certainement pas ma dernière fois avec ces lascars-là, tant j’en ai pris plein la gueule!



Troisième et dernière formation de la soirée, The Delta Saints. Originaires de Nashville, les cinq comparses nous balancent des rythmes un peu plus traditionnels, mais agrémentés de riffs pas piqués des hannetons! Du côté ‘petits détails’, on va retenir que trois d’entre eux jouent pieds nus, dont le bassiste David Supica qui est un vrai régal pour les photographes avec ses dreadlocks en constant mouvement. A grands coups d’envolées d’harmo menées par Stephen Hanner, ils vont tout emporter sur leur passage sur une partition un peu plus roots que les deux groupes qui les ont précédés, mais tout aussi énergique.





Tout ce beau monde finira sur scène pour une Jam un peu bordélique, c’est sûr, mais tellement conviviale que le public en aurait bien repris une bonne tranche. Il est temps à présent de laisser le calme reprendre place au New, non sans voir fait une halte par le bar pour une bonne mousse bien fraîche. Une bien belle réussite que cette soirée là, deuxième du nom et, on l’espère, pas la dernière.