MOTORS & SOUL – FUZZ – Blues Rock 78 and Cars
Les 7 et 8 septembre 2019
Reportage: Alain AJ-Blues – rédacteur en chef adjoint (Paris-Move)
Photos: © Alain AJ-Blues
Pour cette sixième édition, dont c’est la troisième année consécutive dans ce superbe cadre du Château de Neuville à Gambais, dans les Yvelines, le festival Motors & Soul est devenu incontournable pour tous les amoureux et passionnés de belles mécaniques et de musique.
Pour vous présenter le domaine de Neuville, haut lieu de l’histoire de France et également du cinéma, car de grands films ont été tournés dans le parc et le château, je vous invite à vous rendre sur leur site officiel, ICI
Pour vous donner le programme de ces deux journées du 7 et 8 septembre 2019, je ne vais pas faire dans l’originalité, mais simplement reprendre les termes du communiqué de presse Motors & Soul.
Spécificité de Motors & Soul, pas moins de 800 véhicules et leurs équipages partiront en Rides Motos et en Balades Autos sur les routes de la vallée de Chevreuse, accueillis et accompagnés par plus de 100 bénévoles de la communauté Virage8/ Motors & Soul qui se mobilisent pour notre grand week-end ‘Art de vivre la moto et l’auto de caractère’.
– Un Village Lifestyle où les gardiens de traditions ancestrales exerceront leurs arts et partageront leurs passions (préparateurs, coiffeurs-barbiers, tatoueur, artistes et artisans…)
– Un espace Showroom avec les dernières Motos et Autos de caractère présentées par les constructeurs, et les meilleures offres des acteurs les plus en vue de notre univers.
– Deux Concours de Style qui célèbreront les plus belles Autos et les plus belles Motos présentées par leur propriétaires dans le style vestimentaire de l’année de fabrication de leur véhicule.
– Les Clubs Autos et Motos les plus pertinents de l’univers Motors & Soul
– Des Concerts de Rock, Blues, Soul et Jazz
– Un Food-Court entouré de nombreux food-trucks aux spécialités internationales
– L’Arts Festival où de nombreux artistes présenteront leurs oeuvres (peintures, sculptures, photos, dessins)
– Et une grande nouveauté pour cette sixième édition avec une soirée spectacle le samedi de 20h00 à minuit!
Nous avons fait ce choix, ma blondinette et moi, de venir uniquement le dimanche, et dès notre arrivée, vers 11 heures, le meilleur accueil est au rendez-vous!
Après présentation de nos billets d’entrée, un superbe hors-série de 162 pages ‘Machines & Figures d’exception’ édité par l’Automobile Magazine nous est offert. Nous suivons le chemin indiqué pour garer notre voiture sur ce très grand parking, guidés par une personne pour que chaque véhicule prenne place, garé en épis et en file indienne, autos et motos séparées. Belle organisation!
Avant de passer dans le vif du sujet pour Paris-Move, c’est à dire la musique, et avant de retrouver sur scène vers 13 heures le premier groupe de la journée, Fuzz Blues Rock 78, place à quelques images. “Ces belles gueules et ces beaux culs”, stars d’une époque révolue qui aujourd’hui se mettent à nu pour en faire rêver plus d’un et plus d’une. Toutes ces belles mécaniques carrossées avec parmi elles quelques sublimes anglaises qui font la joie et la fierté de leurs propriétaires.
J’en connais une qui en pince pour Morgan. Je ne lui ai pourtant jamais chanté du Renaud et lui ai maintes fois dit et répété que jamais je n’ai passé mon permis de conduire voiture, mais elle n’en a cure, elle n’a qu’une envie, insatiable, celle de rouler les cheveux au vent à bord d’une décapotable.
Bien que les musiciens de Fuzz, la veille au soir ont fait forte impression sur scène dans un club de bikers, ceux qui roulent en Harley-Davidson, je vais associer nos ‘Fuzz-Men’ à ces clichés de rutilants bolides à 4 roues. Car depuis quelques années déjà, ces musiciens dévorent l’asphalte et écument les bars, les cafés-concerts, les petites et moyennes salles un peu partout en Île France, et même bien au delà. Moteur gonflé à bloc, rien ne les arrête, ils sont comme ces belles mécaniques bien huilées, aucun retard à l’allumage, le gros coeur et la générosité de chacun d’eux, c’est à dire le rugissant bloc cinq cylindres de Fuzz ronronne à la perfection et leur musique résonne à l’unisson. De plus, je vais vous dire, Fuzz sur scène affole l’aiguille du compte tours, ça envoie du lourd, quand la cavalerie arrive, rugit la Mustang, il y a des chevaux sous le capot.
Pour éviter l’affluence à l’heure du repas, aux alentours de 12 heures 15, nous prenons place dans l’espace boisé dédié à la restauration. Et déjà plusieurs centaines de personnes sont installées autour des tables et bancs mais nous serons servis rapidement pour déguster nos filets de canard au miel/frites.
A 13 heures, nous sommes sur le devant de la scène. Nos ‘Fuzz-men’ démarrent en trombe, façon de faire voler d’emblée quelques enjoliveurs, dépoussiérant quelques standards comme ‘Stoop Down Baby’ de Popa Chubby, ‘A fool for your Stockings’ des barbus de Z Z Top, ‘You Can’t Always Get you Want’ des Rolling Stones et ‘The Thrill is Gone’ de B.B King.
Et, disons le, ils ont fière allure, arborant pour chacun d’eux le noir & le blanc sur les tee-shirts de leur formation, tout comme ‘Fuzz-woman’ à l’affût derrière le rétroviseur chromé des ses objectifs, même si une exception confirme la règle, n’est-ce pas Monsieur Paul! (humour)
Le timbre de la voix de Fabrice Boyer, toujours ‘On the Road Again’, sans excès fait passer les émotions. Comme une invitation à ‘La croisée des chemins’ elle vous guide au gré de ses intonations et vous convie aux errances quelque part entre les champs de coton passant par ‘Nougayork’ jusqu’aux confins de la mythique route 66.
Paul Massiani, jamais pressé de rentrer ‘Going Back Home’ surprend toujours, guitariste de l’extrême, concentré et inspiré, les yeux mi-clos ou fermés, fait pleurer sa six cordes façon ‘Wild Horses’ dans les délires de son road trip.
Fabien Coassin, ‘The Bass man killer’, complice de tous les instants dont le regard en dit long derrière ses lunettes noires ne fait pas dans la dentelle. Les rondeurs de basse claquent et font ‘Boom Boom’ sur tous les titres, même lorsqu’il se la joue ‘Blue Jean Blues’.
Didier Bordeau, ne vous fiez à ce qui semble être une discrétion sur scène, car il cache bien son jeu. Fin technicien et maître de ses accords à la guitare rythmique, il est un pilier du groupe sur lequel peut compter chacun de ses compères.
Didier Joubert, ‘le Prof’, figure emblématique derrière ses fûts et cymbales. Pour l’avoir vu jouer avec d’autres formations, toujours il étonne, quelle dextérité, je n’ai qu’un mot à dire, il est magique.
De nombreux titres seront joués puisés dans un répertoire varié, des Rolling Stones à Creedence Clearwater passant par Buffalo Springfield et Neil Young. Egalement des vieux Blues, hommages à Robert Johnson, Willie Dixon, John Lee Hooker, T.Bone Walker et j’en passe, redorés, pardon ‘re-chromés’ pour la circonstance de cette manifestation.
Nous n’avons pas assisté à l’intégralité du concert et bien sûr nous avons manqué de précieux instants sur scène. Vous savez, on se dit, on va boire une bière rafraichissante, et sur le parcours pour accéder au bar nous faisons des détours. Nous retrouvons des personnes de connaissance et nous ne voyons pas le temps passer.
Mais heureusement l’ami Eric Le Hoenen veillait au grain, et il y en avait à moudre car Fuzz a joué pendant plus de 2 heures avec au tableau de bord une trentaine de titres. Je partage ces 2 belles photos prises par Eric avec ce gamin, pas impressionné du tout, car elles sont le reflet de la connivence et de la communion que Fuzz partage avec le public.
Nous serons présents avant le final, reprenant en coeur les paroles de ‘Got My Mojo Working’ écrit et composé par Preston Foster et frapperons dans nos mains avec toute l’assistance sur ‘Hey Joe’ de Jimi Hendrix.
Quelques invités sont venus partager la scène avec Fuzz, sans les citer, ils se reconnaitront sur cette dernière photo de groupe.
Une nouvelle fois, comme il savent si bien le faire avec générosité nos ‘Fuzz-men’ ont tout donné au public.
Le concours de style fut également un moment important de cette journée, car comme pour le concert de Fuzz, il a amassé bon nombre de festivaliers devant et autour de la scène.
Je ne vais pas rentrer les détails, restons dans le cadre des voitures, car il faut valoriser l’énorme travail de restauration de ces passionnés qui s’investissent corps et âmes durant des mois et même des années. Voici quelques clichés de ces automobiles et laissons le jury délibérer.
Une note d’humour pour terminer.
Les personnes qui donneront les bonnes réponses à ces questions, c’est à dire la marque, le type, l’année de fabrication, le numéro de série ainsi que le nombre de kilomètres parcourus par chacune des voitures présentées ci-dessus gagnera 2 places pour l’édition 2020 de Motors & Soul. A vos calculatrices et… laissez-vous conseiller par le hasard, aussi…!
Et surtout, amis lecteurs de Paris-move de France et de Navarre, rejoignez la communauté Motors & Soul sur leur page Facebook, ICI
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Et toujours sur Paris-Move, à suivre… le reportage du concert Railroad Stomp & Motor bikes!
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