MONSTER MIKE WELCH
Live au Théâtre Charcot, Marcq-en-Barœul, le 06 novembre 2024
Texte et photos: Jean-Christophe Baugé (BLUES MAGAZINE/ JAZZ NEWS/ LEGACY (DE)/ METALLIAN/ PARIS-MOVE/ ROCK & FOLK)
Mike Welch, qui plongea le blues brother Dan Aykroyd (à l’origine du surnom “Monster”, alors libre de droit) en apnée à l’ouverture de son club House Of Blues de Cambridge, MA, a enregistré trois albums post-adolescents chez Tone Cool, de 1996 à 1998, justifiant sa place avec Jonny Lang et Kenny Wayne Shepherd sur le podium des étoiles montantes du blues. Le jeune guitariste a surtout l’étoffe d’un accompagnateur de luxe, d’abord pour Sugar Ray Norcia puis Nico Wayne Toussaint, Duke Robillard… Un parcours authentiquement méritocratique. Ebranlé par le décès de son chanteur trentenaire Mike Ledbetter, préoccupé par ses fins de mois pendant le confinement, le même Mike, blanchi sous le harnais, interroge alors sur sa capacité de rebond. Deux âmes fières au tempérament de feu, Mike Zito, co-fondateur du label Gulf Coast, et Kid Anderson, producteur de Nothing But Time, lui trouvent un nouvel espace où se projeter. Parce qu’il s’accroche comme une bernique à la pentatonique, on se gardera de qualifier l’artiste de “solaire, inspirant et nécessaire” comme aime à le faire la gauche culturelle. On l’apprécie surtout lorsqu’il multiplie les allégeances à Robert Johnson, Buddy Guy, et aux Beatles avec cette valse du tout-à-l’ego, “I Me Mine”, ultime enregistrement de janvier 1970 sans John Lennon.
Setlist :
- Walking To You Baby
- I’ve Got Nothing But Time
- Offswitch Blues
- Good To Me As I Am To You
- Cryin’ Hey !
- Do… With My Grave
- Hard To Get Along With
- Palm Of Her Hand
- The Stumble
- Some Other Guy
- I Me Mine
- I’m Gonna Move To Another Country
- Everything’s Gonna Turn Out
- Time To Move
- Losing Every Battle
- Kind Hearted Woman Blues
Musiciens:
Mike Welch : chant, guitare
Brooks Milgate : claviers
Erkan Ozdemir : basse
Fabrice Bessouat : batterie
Production:
Jazz en Nord / Marcq-en-Barœul