METAL CULTURES 2017

Reportage : Blandine P.
Photos : © Blandine P.
Report du Samedi 6 et Dimanche 7 Mai 2017
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Le festival Metal Cultures est revenu pour sa 7ème édition à Guéret, cette année. Metal Cultures, c’est un festival pluriculturel, dont la marque de fabrique est l’éclectisme, tant au niveau de la programmation musicale que des domaines artistiques qu’il met en valeur. Ainsi, durant 4 jours, en marge des concerts qui avaient lieu le soir à la Chapelle de la Sénatorerie, il était possible d’assister à des conférences et à des vernissages d’expositions, voir des courts métrages dans divers lieux de la ville tels que le café associatif La Quincaillerie, ou la Bibliothèque Municipale.
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Samedi soir les concerts de l’édition 2017 de Metal Cultures proposés à l’intérieur de la Chapelle avaient débuté par un groupe local de metal indus très tourné vers l’écologie et au discours engagé, Radium Valley, dont le set était accompagné de la projection sur grand écran du reportage passé sur les ondes il y a quelques années et parlant de la pollution de l’eau potable en Haute Vienne par la Cogema.

Puis venaient les parisiens de Moonreich, avec un set de black metal aux codes classiques : décor épuré, peintures blanches et noires sur les visages, lumières blaffardes.

Gorod a pris le relais, et bien que son set ait connu quelques difficultés techniques au début, les incidents de sons ont été bien vite oubliés grâce à l’humour et la bonne humeur du groupe.

La grosse tête d’affiche du samedi était Black Bomb A, qu’on ne présente plus, et qui a déchainé le public, faisant enchainer les slams, poggos et wall of death.

Enfin l’une des grosses révélations du festival fut le groupe suisso-américain Zeal and Ardor, qui a littéralement conquis l’ensemble des participants avec son black metal teinté de blues traditionnel.

Dimanche soir, les concerts débutaient sur du Death Metal symphonique avec un groupe de Chateauroux, Lord Shades, à l’univers très empreint de fantastique.

Puis venait Cowards, un groupe de hardcore extrêmement provocateur et qui porte bien son nom.

L’une des grosses attentes de la soirée était les américains de Bongzilla, dont la présence est rare sur les scènes françaises. Leur stoner calme et puissant mêlé à l’omniprésence des éclairages verts a posé une ambiance presque irréelle dans la salle.

Ultra Vomit est bien vite venu remettre les pieds sur terre à tout le monde en créant une ambiance semi démente dans la Chapelle, enchainant les blagues et échanges avec le public, et faisant la part belle dans son set à son tout dernier album, le très réussi ‘Panzer Surprise’.

Enfin, le festival s’est achevé tout en douceur avec le doom instrumental et extrêmement technique des 6 membres de Year of No Light.