MAIN SQUARE FESTIVAL 2015

MAIN SQUARE FESTIVAL 2015

Texte et photos: Valentin Baugé
www.canailleblog.com/valentin534

Gros succès pour cette 11ème édition du Main Square Festival à la Citadelle d’Arras: à un mois du top départ, toutes les places étaient vendues. Cerise sur le gâteau, une convention instaurant la prolongation du MSF à la Citadelle jusqu’en 2020 vient d’être signée par Live Nation.

Vendredi 3 Juillet

C’est Patrice qui ouvre les hostilités sur la scène principale avec un style reggae très original et de jolies reprises (‘I Like To Move It’, ‘Ain’t No Sunshine’). Sur la Green Room, le groupe lillois The Arrogants (classé 3ème au tremplin régional) nous offre une prestation garage rock 60s avec orgue Farfisa. Sheppard, groupe familial mélanésien, illumine la même scène avec cette fille aux cheveux teintés de bleu. Sur la Main Stage, l’Irlandais Hozier débute son set accompagné d’une violoncelliste. A l’entame du tube ‘Take Me To Church’, le public donne aussi de la voix.

Lindsey Stirling, jeune Californienne révélée par le web et la téléréalité, présente un spectacle de grande qualité, avec une technique parfaite tant au violon qu’en danse…, deux activités a priori peu compatibles. On note un petit clin d’oeil à Michael Jackson sur la chorégraphie rappelant ‘Thriller’. Bluffant! Le public est emballé.

Après son premier passage en 2009 sur la Grand Place d’Arras, Lenny Kravitz, la tête d’affiche, délivre un grand show. Les classiques sont de la partie: ‘American Woman’, ‘It Ain’t Over Till It’s Over’, ‘Mama Said’ qui inspire quelques crowd-surfers, ‘You Belong To Me’, ‘Let Love Rule’, sans oublier quelques extraits du dernier album ‘Strut’. Le groupe aime improviser: soli de sax ténor, de claviers, de batterie (Cindy Blackman)…et de Les Paul (Lenny himself).

Shaka Ponk démarre très fort avec une intro metal pour chauffer les festivaliers. Monkey power! Frah se jette dans le public et Samaha Sam envoute les festivaliers, devenus comme hystériques. Notons que les jeux de lumières et les projections vidéo sont au top.

Samedi 04 Juillet

Cette seconde journée démarre avec deux quatuors: les Ecossais Twin Atlantic qui nous présentent leur tube ‘Heart And Soul’, et les Californiens Rival Sons. On apprécie chez ces derniers les compos à la Led Zep, et le claviériste barbu qui fait le show au tambourin.

Les Lillois Skip the Use  jouent sur la dynamique: les premiers pogos sur ‘People In The Shadow’ font des petits. La soirée se poursuit sur la Green Room avec Royal Blood. Ils ne sont que deux, un bassiste-chanteur et un batteur, mais ça dépote grave! La basse, au son surpuissant, part même parfois en solo. Le public participe activement sur ‘Come On Over​’ et ‘You Can Be So Cruel’.

Arrive enfin Muse. Le trio nous gratifie d’un beau patchwork de titres issus de l’ensemble de ses albums: ‘Apocalypse Please’, ‘Knights Of Cydonia’, ‘Uprising’… Côté spectacle, c’est du tout bon: clips sur écran LED, pluie de confettis et lâcher de ballons. Le public apprécie autant les incartades hard rock, que les jams basse/batterie et les moments de recueillement sur piano demi-queue.

Dimanche 05 Juillet

Rudimental, quatuor Londonien, nous présente avec un joli décor de scène fait de haut-parleurs son seul album, Home. Tous les titres sont quasiment des tubes. Comme il en faut pour tous les goûts, les rappeurs français de I Am (20 ans d’existence) balancent ‘Né Sous La Même Etoile’, ‘Samourai’ et ‘Bad Boys De Marseille’. On a même droit à un concours de danse sur scène. Pour conclure en beauté, le très attendu Pharrell Williams nous offre un spectacle familial avec cinq danseuses. ‘Freedom’, ‘Come Get It Bae’ et ‘Lose Yourself To Dance’ font monter la sauce jusqu’à l’incontournable ‘Happy’. Contre toute attente, le show reste très spontané: Pharrell demande à plusieurs reprises l’arrêt de la machine à fumée et, surtout, fait monter des festivaliers sur scène. Pour une ambiance de folie jusqu’au bout de la nuit.

MAIN SQUARE