Lokerse Feesten, 7 août 2022

Lokerse Feesten, 7 août 2022

Lokerse Feesten, 7 août 2022
Grote Kaai, Locres / Lokeren, Belgique
46ème édition
15.000 spectateurs
Tête d’affiche : Judas Priest

Reportage et photos: Charlotte B. et Jean-Christophe Baugé (BLUES MAGAZINEJAZZ NEWSLEGACY (DE)METALLIANPARIS-MOVEROCK & FOLK)

Dans le Grote Kaai transformé en dôme du tonnerre, deux régionaux d’étape remettent la batterie au centre des débats: SLOPER, avec la bataille rangée entre Mario Goosens (Triggerfinger) et Cesar Zuiderlijk (Golden Earring, comme le rappelle le caméo de “Radar Love”) sur une grosse caisse commune, et BRUTUS, starring la meneuse d’hommes Stefanie Mannaerts. Entre deux, AT THE GATES rappelle qu’il est le cogéniteur du death metal mélodique suédois avec Dark Tranquillity et In Flames, qui ont en commun de s’être fait damer le pion par Arch Enemy en termes de succès commercial. Les premiers tourbillons de poussière s’élèvent du pit, séparé en deux sur ordre de Mille Petrozza, chanteur/ guitariste de KREATOR qui brandit lui-même le “flag of hate”. Sur scène, flammes (“Violent Revolution”) et jets de CO2 (“Strongest Of The Strong”, dédié à la tête d’affiche du jour) viennent lécher pendus et trépanés. Les mésaventures de Randy Blythe en Tchéquie, arrêté pour coups et blessures volontaires en 2012, semblent bien loin: le chanteur de LAMB OF GOD a désormais toute latitude pour opiner du chef, dreadlocks au vent, et promouvoir l’album Omens avec deux mois d’avance… et uniquement son morceau-titre!

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“Jamais ce Judas-là ne trahira la cause du dieu Metal” titrait Rock & Folk dans son numéro de février 1984. Ce dernier show européen de la tournée “50ème anniversaire” de JUDAS PRIEST en fait la preuve par du neuf (“Lightning Strike”, de Firepower, 2018)… et beaucoup d’ancien. Certes, Rob Halford, septuagénaire protéiforme (barbe blanche, récemment), s’économise en taquinant l’octave inférieur et sous-traitant le refrain au public (“Freewheel Burning”). C’est la “jeune” garde qui fait le show: Richie Faulkner (devant Glenn Tipton sur écran géant, maladie de Parkinson oblige, pendant “Victim Of Changes”), qui trouvera dès le mois d’octobre en Elegant Weapons le moyen de canaliser son surplus d’énergie, à défaut de créativité. Pour l’heure, le groupe surprend jusqu’à son quatrième rappel, “Living After Midnight”, avec un taureau géant gonflé/ dégonflé en moins de temps qu’il n’en faut pour entonner “rocking to the dawn”.

Setlist JUDAS PRIEST
01. One Shot At Glory (Painkiller, 1990)
02. Lightning Strike (Firepower, 2018)
03. You’ve Got Another Thing Comin’ (Screaming For Vengeance, 1982)
04. Freewheel Burning (Defender Of The Faith, 1984)
05. Turbo Lover (Turbo, 1986)
06. Hell Patrol (Painkiller, 1990)
07. The Sentinel (Defender Of The Faith, 1984)
08. Victim Of Changes (Sad Wings Of Destiny, 1976)
09. The Green Manalishi (Fleetwood Mac) (Unleashed In The East, 1979)
10. Diamonds And Rust (Joan Baez) (Sin After Sin, 1977)
11. Painkiller (Painkiller, 1990)
Rappel :
12. Electric Eye (Screaming For Vengeance, 1982)
13. Hell Bent For Leather (Killing Machine, 1978)
14. Breaking The Law (British Steel, 1980)
15. Living After Midnight (British Steel, 1980)

Line up JUDAS PRIEST
Rob Halford : chant
Richie Faulkner : guitare solo
Andy Sneap : guitare rythmique
Ian Hill : basse
Scott Travis : batterie

Reportage et photos: Charlotte B. et Jean-Christophe Baugé (BLUES MAGAZINEJAZZ NEWSLEGACY (DE)METALLIANPARIS-MOVEROCK & FOLK)