Lo’ Jo avait investi la Maroquinerie pour deux superbes soirées. J’étais présent pour cette première. Premier soir et grande première pour moi car je n’avais jamais encore vu Lo’ Jo sur scène. La salle affichait complet et sous ses lumières feutrées, le public bien serré était au plus proche des artistes, dans une sorte d’intimité rapprochée. Le groupe présentait son dernier né ‘Cinéma el Mundo’, un album qui ouvre ses portes sur le monde. Un événement en cette année 2012 qui est l’année du trentième anniversaire de Lo’Jo, ‘Cinéma el Mundo’ étant quant à lui le treizième album de cette formation née à la marge d’Angers, proche de la Loire, et toujours restée sur ses bords, musicalement, géographiquement, philosophiquement. Un berceau angevin qui a nourri de grands rêves dans Lo’Jo, rêves qui ont transporté cette aventure musicale à chaque point de la boussole: Sahara du sud où ils aidèrent à organiser le premier ‘Festival au désert’ en 2001 et lancèrent la carrière internationale des guitaristes et poètes touaregs Tinariwen, Tbilissi où la caravane ‘Babel Caucase’ fit une halte sur la route de Chechnya, l’île de La Réunion dans l’Océan Indien, sans compter tous les endroits où le groupe s’est simplement branché aussi bien dans les réseaux locaux et rassemblements festifs qu’à… Agadir, Adelaïde, Chicago, New-York, Buenos-Aires, Katmandou…, et la Maroquinerie, à Paris.
http://www.lojo.org
A visiter impérativement !
