Les Funky’s Fêtards au festival Jazz in Auffargis, le 16 novembre 2019
Reportage: Alain AJ-Blues – rédacteur en chef adjoint (Paris-Move)
Photos des Funky’s Fêtards: © Alain AJ-Blues
Après ce premier concert des Colporteurs en formation trio en début de soirée dans le cadre du festival Jazz in Auffargis dont vous pouvez retrouver ou découvrir le reportage sur PARIS-MOVE, ICI, s’ouvrent à nouveau les festivités pour le deuxième concert, celui des Funky’s Fêtards.
Définitivement orientés ‘groove’, les Funky’s Fêtards délivrent une musique subtile et festive avec une énergie débordante. Créé par Richard Braun en 2012, ce collectif de 12 musiciens affiche son rythme et son expertise mélodique avec des compositions au service d’un répertoire original de chansons colorées Jazz-Funk.
D’emblée, avec en intro ce mix de deux titres, ‘Groove Groove/ ADN’ ainsi que cette chanson ‘Black Blanc Beur’, c’est le démarrage sur les chapeaux de roues, s’affolent les aiguilles du compteur et dans la zone rouge, comme le font avec indécence les flamboyantes et rugissantes italiennes arborant le cheval cabré pour emblème.
Ambiance, sur le devant de la scène. Richard Braun esquisse quelques pas de danse, zen attitude, prélude avant que nous prenions notre première claque, magistrale et émotionnelle, bluffés par la performance scénique de trois jeunes femmes.
Elles se nomment Aline Braun, Mélina Machado et Maélie Zaffran. Non seulement elles chantent, mais également souriantes et virevoltantes, elles dansent. Elles sont elles-mêmes, sans prétention superflue, car elles sont ‘nature’ avec en elles le feu sacré et le sens inné du rythme. Elles sont débordantes d’énergie communicative, avec l’envie de tout donner au public pour que plus belle encore soit la fête et ainsi assurer une superbe partie du show sur scène.
A peine notre souffle repris, nous prenons une deuxième claque, toute aussi magistrale que la première, mais celle ci gorgée de groove et infligée par cette rutilante section de cuivres, alignée comme à la parade, composée de Bruno Blanchet à la trompette, Richard Braun au saxophone alto, Antoine Leiser au trombone, et de Frank Robin au saxophone ténor.
Pour l’occasion, dans le cadre de ce festival, les Funky’s Fêtards jouent en formation ‘treize à la douzaine’ avec à leurs côtés la présence de Baptiste Guillemet, un des organisateurs de Jazz in Auffargis, au saxophone baryton.
Que ce soit en solo avec leurs instrument respectifs ou en tir groupé, ces musiciens nous feront gravir une échelle, celle qui monte jusqu’au septième ciel, pour atteindre un nirvana jazzy et funky dans un firmament de notes aux chatoyants reflets mordorés et cuivrés.
Citons quelques compositions jouées, ‘Petite Marine’, ‘Comme un arc en ciel’, ‘Funky ou groovy’, ainsi que ‘J’aime j’aime j’aime’, titres de ‘La magie de la vie’, premier album des Funky’s Fêtards datant de 2015.
Sébastien Moraux aux claviers est également un des atouts majeurs du ‘Big band’. La fluidité et la spontanéité de son jeu étonnent. Lorsque ses doigts effleurent les touches du clavier, les notes attisent nos sens. Lorsque ses mains courent pour quelques fulgurantes envolées, les notes enflamment notre envoûtement.
Tout comme le fera au chant Richard Braun sur un titre, Sébastien Moraux ne se privera pas pour vocaliser sur ce standard ‘Superstition’ de Stevie Wonder.
Atout majeur, tout comme l’est Benjamin Maupu à la guitare électrique. Généreux de ses accords raffinés et des ses riffs acérés, lui également de son jeu va nous enthousiasmer.
Côté rythmique, c’est la symbiose de l’osmose. En fond de scène, discret parait Yann Vialet, mais ne nous fions pas aux apparences, il est un pilier du groupe, maître de ses lignes de basse.
Tel le félin à l’affût, Rémy Boulogne derrière ses fûts guette le moment opportun, celui qui devient une proie lorsque le tempo s’accélère, jonglant avec ses baguettes pour une frappe fortement cadencée et savamment maîtrisée.
Les Funky’s Fêtards possèdent une arme secrète aux percussions. Olivier Vazquez est un sorcier. Comme le ferait un jeteur de sort avec ses poupées de chiffons, Olivier envoûte ses multiples accessoires pour accélérer nos battements de coeur. Je vous assure, il faut le regarder jouer, car c’est un magicien.
Privilégiés d’un soir nous serons, car les Funky’s Fêtards joueront de nouvelles compositions dont, entre autres, ‘Sensation’, l’intitulé du second album dont la sortie est prévue pour le premier trimestre 2020.
Je ne vais pas ici tout vous dévoiler car ‘Y’a tant à faire’, ‘Don’t stop the music’…. ‘Où l’on joue on chante et on rit’.
Sous les applaudissements nourris du public, cette nouvelle composition, conjuguée au masculin ‘Je suis fatigué’ sera jouée. La gente féminine ne sera pas concernée, car même après tant d’énergie dépensée, Aline, Mélina et Maélie, toujours vaillantes et déterminées nous offrent un final de toute beauté.
Sacrés Funky’s Fêtards, ils portent bien leur nom!
Dans ce monde de la musique, ils sont à part avec en eux une griffe identitaire hors du commun.
Durant ce concert, sans parti pris, nous nous sommes laissés emporter par le tourbillon fougueux de la jeunesse et avons été totalement conquis par le talent de ces musiciens aguerris.
Amis lecteurs de Paris-Move, lorsque pour vous l’occasion se présentera, allez découvrir et applaudir ces sacrés Funky’s Fêtards sur scène, car tout comme nous, vous serez bluffés.
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Il est important également que vous visitiez le site officiel de Richard Braun, auteur, compositeur, interprète et multi-instrumentiste. Personnage humble et adorable, soit dit en passant. Vous y découvrirez de nombreux extraits de ses chansons, de ses compositions, dont celles des Funky’s Fêtards, mais également des autres groupes avec qui il joue dans des styles musicaux différents, car Richard est un ‘touche-à-tout’ de génie.
Alors surtout n’oubliez pas de vous y rendre, c’est ICI
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Les Funky’s Fêtards au festival Jazz in Auffargis, le 16 novembre 2019
Reportage: Alain AJ-Blues – rédacteur en chef adjoint (Paris-Move)
Photos des Funky’s Fêtards: © Alain AJ-Blues