Kinga Głyk au Forum de Vauréal le 10 Janvier 2020
Reportage: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier
Soirée découverte programmée au Forum du Vauréal avec la jeune bassiste polonaise Kinga Głyk. Environ 150 à 180 personnes dans la salle, ce soir, ce qui finalement n’est pas si mal pour un concert avec une artiste qui n’est pas encore vraiment connue en France.
Cela me rappelle les ambiances presque feutrées avec un public clairsemé qui découvrait Joe Bonamassa au New Morning ou la chanteuse de jazz Youn Sun Nah au Sunset/Sunside, alors que ces mêmes artistes jouent et chantent désormais dans des stades ou de très grandes salles.
Et c’est comme cela qu’un jour, lorsque Kinga Głyk affichera la même notoriété que Joe Bonamassa ou Youn Sun Nah, ceux qui furent les premiers à les découvrir en France pourront dire fièrement “J’y étais!”.
L’ambiance est très jazz-rock, avec un batteur, deux claviers et Kinga Głyk à la basse et au chant. Le plateau parait être fait a la mesure de la formation, avec des lumières et un son parfaits!
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Le subtil mélange de jazz et de rock fait son effet, direct, dès le premier titre, et le public adhère. De plus, la jolie bassiste a mis son habit scintillant et semble très à l’aise avec ses musiciens. Leur entente parfaite sur scène se répercute dans la salle su Forum, qui tangue comme les musiciens au son de ce jazz rock très funky.
Kinga Głyk enchaine les titres, une douzaine, avec des reprises de Eric Clapton ou Lee Morgan. Car comme elle le dit, “Mes fascinations musicales ne tournent pas toujours autour des bassistes. La liste de ceux qui m’impressionnent par leur charisme et leur capacité à transmettre une extraordinaire dose d’émotions pendant le jeu est très longue. Si je devais mentionner quelques noms à chaud, ils comprendraient certainement Toots Thielemans, Joshua Bell, Tommy Emmanuel, John Scofield et Bobby McFerrin. Parmi les bassistes et contrebassistes, j’ai toujours eu des artistes très appréciés tels que Marcus Miller, Jaco Pastorius, Victor Wooten, Avishai Cohen, Christian McBride et Chris Minh Doky. Chacun d’eux a «quelque chose» que je recherche dans la musique.”
Douée, la jeune et jolie Kinga Głyk l’est, incontestablement. Et sa complicité, sa relation avec le public est à l’image de cette artiste, incroyable. C’est d’ailleurs à l’âge de douze ans que Kinga a commencé sa carrière professionnelle. Elle a commencé à jouer dans le groupe familial Głyk PIK Trio, avec son frère Patryk (à la batterie), qui avait trois ans de plus qu’elle, et son père, Irek (au vibraphone). Ils se produisent régulièrement jusqu’à aujourd’hui, à la fois pour le public adulte et dans des écoles, dans le cadre de la campagne “Small Jazz Academy”.
Le style funky n’est pas trop ma tasse thé, je l’avoue, mais j’admets avoir été bluffé par la qualité des musiciens sur cette scène du Forum. Kinga Głyk est réellement une virtuose dans son domaine, et elle va très sûrement faire partie de la relève tant attendue de la scène jazzy rock vieillissante. Un excellent moment, un très bon gig à voir et à revoir sans modération!
Un énorme merci encore à toute l’équipe du Forum, merci à Aurelie et son équipe pour cette excellente programmation.
Kinga Głyk au Forum de Vauréal le 10 Janvier 2020
Reportage: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier