BLACK BEAR FURY au Pitchtime, à Dourdan

BLACK BEAR FURY au Pitchtime, à Dourdan, le 16 juin 2018
Reportage : Eric Le Hoenen
Photos : © Eric Le Hoenen
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En ce samedi 16 juin, @alain nous a programmé du lourd, vraiment lourd, BLACK BEAR FURY.
Les 5 musiciens vont nous proposer en live sur la scène du Pitchtime les titres de leur album “Made of Tears” et des reprises de titres des années 70 à nos jours, des covers diaboliquement efficaces et qui font partie du patrimoine du rock, comme “Paranoid”, par exemple.

C’est pour moi encore une première ce soir, un genre musical que je ne connais pas mais que je tiens à découvrir. Et à vous faire partager, avec ce reportage et mes photos. Ce genre musical, BLACK BEAR FURY va me le faire découvrir, mais aussi me le faire apprécier, grâce à leur présence, leur talent et leur gentillesse.

Et pour commencer, laissez-moi vous présenter et vous faire découvrir (ou re-découvrir) BLACK BEAR FURY, avant ce concert en 2 sets.

BLACK BEAR FURY c’est, de gauche à droite:
– Thierry: guitare (El tinito, ChrisandLio…)
– Jean Claude “le Colonel”: basse (ex: Khrom, Seuil d’Alerte, Big Morciff)
– Joe: batterie (Furious Zoo, Big Ben, French connection…)
– Fred le Tazz: chant (ex: Alyans, Khrom)
– “Chris Toff”: guitare solo (les Incertains, Big Morciff)

Renforcé par l’énergie qui les caractérise sur scène, leur show est bien rodé, carré, avec une rythmique qui envoie et des guitaristes qui balancent des riffs acérés et perforants.

BLACK BEAR FURY ne fait pas dans la dentelle. La marque du groupe, c’est un Hard Rock brûlant et terriblement efficace, avec des titres taillés pour la scène. Dès les premières notes le ton est donné: sonorités accrocheuses, rythmique en acier trempé et riffs ravageurs pour des compositions sans concession, coulées dans un plomb brûlant et qui rivalisent sans complexes avec ce qui ce fait de mieux dans cette catégorie.
L’album est d’ailleurs une succession de mélodies accrocheuses que l’on se plait à se repasser en boucle. Et sur scène, le leitmotiv est “on joue ce qu’on aime… alors si vous aimez, tant mieux, sinon… on continue!”. Car BLACK BEAR FURY c’est avant tout un vrai groupe de scène. Et la formation nous en fera une démonstration éclatante ce soir, au Pitchtime.

Mais avant de vous proposer des photos de cet excellent concert, une rapide présentation des membres du groupe (…avec quelques photos prises pendant le concert de ce soir):

Thierry
Un parcours éclectique depuis fin 1970. Passionné de musique depuis le conservatoire d’Aubervilliers, il s’intéresse au rock-métal début 1980 et commence à suivre des amis au sein de Khrom, Dyonisos, TToy…

Créatif-graphiste et guitariste passionné d’associatif et d’organisation, il participera à nombre de projets: concerts, festivals, events pour Roadrunner Records, Sony, St George, EMI, Hammerbass Records….

Toujours attentif à ce qui se passe dans le monde du rock, il découvre toujours plus de groupes et de sonorités, de la scène internationale du heavy métal, en passant par l’underground, le Dub, le Flamenco, et aujourd’hui la musique indienne, hé oui, avec l’association du collectif Echo.

A rejoint BLACK BEAR FURY par amour pour ce groupe, qu’il suit depuis ses débuts. Une sorte d’évidence, en somme.

Jean Claude “le Colonel”
Bercé dans sa jeunesse au son du Rock ‘n’ roll (Elvis Presley, Gene Vincent, Eddie Cochran, Johnny Halliday…), c’est en découvrant Deep Purple et Led Zeppelin qu’il s’oriente vers des sonorités plus électriques. Il forme en 1980 le groupe KHROM, formation originaire d’Aubervilliers, qui va durer une bonne dizaine d’année sous son impulsion et se reformera même par deux fois, preuve d’une volonté de fer pour faire vivre le métal-rock!

Jamais en stand-by, il a joué dans les groupes Moby Dick, Malo Bastille et Seuil d’Alerte.

En 2003 il est le bassiste du groupe BIG MORCIFF, qui deviendra en 2005 BLACK BEAR FURY.

Joe, “Ze” batteur!
Il débute à 17 ans avec un groupe de reprises des Rolling Stones, “Heart of Stones”, puis il fondera Auroch, groupe de hard, suivi ensuite par DCA pendant trois ans, puis Stallion, Steel Child et Arpège. A partir de l’année du second millénaire, en 2000, il intègre aussi Big Ben et contribuera en très grande partie aux arrangements musicaux des chansons.

Tous ceux qui aiment et ont suivi le fameux groupe français Satan Jokers connaissent Joe, car c’est bien lui qui évolue aussi avec Renaud Hantson, son “frangin” depuis très longtemps, sur ses projets solos et dans Furious Zoo, pour lequel il a composé quelques morceaux du dernier album “Sex Stories And Adult Fairytales – Furioso VIII”, sorti en 2016. Il a rejoint BLACK BEAR FURY en 2014, et il sera bien présent ce soir, malgré une chute…

Batteur dans l’âme, Joe aime toutes les batteries, avec une préférence pour la Sonor.

Fred le Tazz
Commence par la musique classique, à la fin des années 60, puis découvre le rock à son entrée au collège, avec Deep Purple, le pourpre profond. Le groupe culte qui a marqué toute une génération de futurs musiciens et chanteurs de rock.

Très vite élevé au Heavy Métal avec Judas Priest, Saxon, Accept et quelques autres, il assure toutefois le chant dans un groupe Punk créé au lycée, avant de se réorienter vers le rock.

Ex-chanteur de SATAN, SHARPEN, ALYANS et KHROM dans les années 80 à 96, il reprend du service en 2004 avec BIG MORCIFF, qui deviendra en 2005 BLACK BEAR FURY.

Tombé très tôt dans la marmite du rock anglo-saxon, Fred a toujours combattu la francisation du hard rock et du métal en France. Pour lui, l’essence même du rock se retrouve dans la langue anglaise, comme l’ont démontré par exemple des groupes allemands (SCORPIONS) ou nordiques (EUROPE).

Christophe, aka “Chris Toff”
Tombé lui aussi dans la marmite hard-rock dès le plus jeune âge grâce à un prof qui faisait découvrir à ses éléves toutes sortes de musiques, il se prend d’amour pour la guitare. Mais c’est assez “tardivement”, vers 22 ans, qu’il intègrera son premier groupe, French Kiss.

Au fil des rencontres, il jouera dans Les Incertains, Hearnow, avant de rencontrer Le Colonel et de rejoindre Big Morciff… qui deviendra BLACK BEAR FURY.

A l’instar de l’excellent Mr HARDEARLY, autodidacte, peu porté sur la technique pure, c’est en s’inspirant de guitaristes qui font passer un vrai feeling, tels Gary Moore ou Stevie Ray Vaughan, que Christophe se forge une “personnalité” guitariste.

Toujours à la recherche de “la note”, entouré des ses “frères Ours” il vit son aventure R’n’R à fond et vous invite à la partager, car l’homme est aussi amical que bon à la six cordes.

D’ailleurs, quand nous l’avons questionné sur sa guitare au look “psychédélique”, Chris Toff nous a confié ceci:
“Cette guitare est en fait un modèle signature d’un guitariste furieux: Zakk Wylde. C’est une guitare qui a la particularité, entre autres, d’avoir un manche fait d’érable au lieu du traditionnel acajou. C’est un instrument qui a été fabriqué à environ 1500 unités sur 10 ans et qui n’est plus fabriqué. Les derniers exemplaires sortis étaient de bien mauvaise qualité, et il n’est peut être pas totalement surprenant que Gibson soit aujourd’hui en faillite. C’est une gratte rare, que j’ai cherchée pendant des années à prix “normal”, et le 31 décembre 2017 – oui, le 31 décembre… – j’ai enfin mis les doigts sur le numéro 496…! Cette guitare est juste celle que j’attendais depuis 20 ans. Elle sonne et résonne, et… c’était son premier concert avec moi…! Imagine çà: made in Nashville fin 2002, facture d’une boutique à Moscou en juin 2007, et finalement récupérée à Toulouse par un furieux pour finir à Paris en 2018. Ca c’est Rock!”

Depuis 2012, avec une influence très années ’70 et ’80, BLACK BEAR FURY (ou BBF pour les fans et déjà nombreux inconditionnels de ce groupe) joue et s’impose sur bon nombre de festivals et salles de concerts de l’hexagone.

Leur musique est à l’image du nom de leur formation, “ours noir en colère”, et ces cinq grizzly-men accrochent le public de suite quand ils sont sur scène. Avec un mix de compos et de covers, ils en imposent, démontrant également que leurs propres titres peuvent, sans gêne aucune, précéder ou succéder à des morceaux rock cultes comme “Paranoid”.

A preuve, quelques photos qui vous le démontrent:

Sur la scène du Pitchtime, leurs titres s’enchaînent à un rythme d’enfer, comme de la lave qui personne ne peut stopper. C’est Hot, c’est Rock, c’est percutant et cela en enflamme même les baguettes de Joe.

La formation déroule son set comme un rouleau compresseur que rien n’arrêtera. Le public est emporté par ce tsunami musicial et en apprécie chaque instant, chaque seconde.

Portés par la voix enivrante du frontman, les compos de BBF se révèlent de bien belles pépites, illuminées de soli perforants. Chris Toff et Thierry sont des killer de la six cordes, soutenus par une rythmique de feu composée de Joe, “ZE” batteur, qui, comme le chantait Johnny, “allume le feu”, et l’impressionnant “Colonel” à la basse.

BLACK BEAR FURY, cinq ours en liberté que je vous recommande d’aller voir en Live, car très franchement, ca envoie grave et cela vous donne une furieuse envie d’écouter du rock et de balayer la soupe FM que l’on vous balance sur trop de radios.

Fort de trente ans d’amitié et de don de soi dans cette musique à laquelle ils se donnent tous, corps et âme, voici sans doute le groupe de “seniors” le plus jeune et le plus rock de la scène francilienne, voire hexagonale…

Respect à vous, les BLACK BEAR FURY…!

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BLACK BEAR FURY au Pitchtime, à Dourdan, le 16 juin 2018
Reportage : Eric Le Hoenen
Photos : © Eric Le Hoenen

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