Bagdad Rodéo et VIZA au Divan du Monde

                      Bagdad Rodéo et VIZA au Divan du Monde

Reportage et photos : Bruno ‘Nono’ Migliano
Le 6 février 2012 au ‘Divan du Monde’ (Paris)

Que faire quand il fait un froid Sibérien sur Paris? Et bien on s'en va écouter au Divan du Monde un peu de musique sortie toute droite des Balkans avec VIZA, formation qui s'appelait d’ailleurs auparavant VISA et composée de membres qui ont des origines d'Europe centrale. Joueurs de Oud et de percussions orientales, mais pas seulement, car les guitares électriques délivrent des riffles acérés comme des cimeterres de grand vizir. Peut être que vous le devinez déjà à travers cette courte présentation du combo, le style de musique de VIZA est progressif. Un rock progressif mêlant influences d'Europe centrale à du bon gros son Heavy Metal.

L'énergie que dégagent sur scène les protagonistes de ce groupe est telle que dans la fosse réservée aux photographes de presse on ne peut retenir les fans qui voient là une belle occasion de slamer. Une bien belle ambiance que partagent musiciens et fans.
On ne voit pas le temps qui passe et qui semble même suspendu à un je ne sais quoi. A des confettis, peut être…
On ne s'arrache pas facilement de ces ‘Carnivalia’ et autre ‘Made in Tchernobyl’. Les trémolos du Oud et des guitares vous transportent vers des horizons insoupçonnés. On est là, installé dans un territoire calme et posé, et la seconde suivante, la batterie vous rappelle à l'ordre. Vous êtes avec VIZA dans un ‘Trans Siberian Standoff’. Les solos de guitares vous transportent à train d'enfer vers la destination Metal. P…, qu'est ce que c'est bon. Si vous n'avez jamais vu VIZA sur scène, surtout ne les ratez pas, c'est un ordre !

En première partie nous avons eu un très bon groupe qui a été connu par son ancienne formation, les Lik id. Les pauvres n'ont pas été vernis, leur chanteur s’étant déboité le genou sur scène. Mais heureusement pour lui et pour nous, cela c'est produit quasiment à la fin de leur prestation. Sur le coup, je dois avouer que nous avions même cru à une belle blague, le Ludo, joueur et comédien comme pas possible, se retrouvant à terre, hurlant comme cela n'est pas permis. Avec un public en délire qui gueule aussi fort que lui. Oui, mais voilà, lui ne fait pas de chiqué, le Ludo a vraiment mal. Et le rideau se ferme…

Après quelques minutes le rideau se relève et nous retrouvons notre courageux chanteur assis sur une chaise pour nous en chanter une petite dernière en attendant le Samu. Lui comme nous, on s'en souviendra de cette soirée….!

 

Bagdad Rodeo