Alcatraz festival 2015

Alcatraz festival 2015 – Première journée
Reportage : Jacky Moutaillier
Photos : © Jacky Moutaillier
Les 8 et 9 août 2015 à Courtrais, Belgique.

« Le Alcatraz festival, c’est deux jours de musique, de bonne musique, de très bonne musique, mais aussi une ambiance hyper-sympa et une organisation parfaite. Un événement à recommander à tous les festivaliers d’été!
Inutile donc de vous dire que notre ami Jacky Moutaillier était impatient de couvrir ce festival pour nous, car une affiche hard rock et métal de cette qualité, il était impossible pour Paris-Move et pour Jacky de passer à coté. Et vous allez voir avec ce report les superbes photos que notre ami Jacky vous a réservées ici… !
Et n’oubliez pas, le Alcatraz est un événement que nous recommandons à tous les festivaliers d’été! »

Frankie (rédac en chef)

Première journée

Organisation impeccable, je vous l’assure: un site à proximité de l’autoroute (à quelques kilomètres de la frontière), de vastes parkings, des campings, des navettes, et partout ce grand et même sourire. La scène est parfaite et l’inclinaison du terrain permet de voir le plateau de partout. Quand on coin Presse VIP, c’est du nickel chrome, car il est très bien situé et très confortable.

Le premier groupe qui ouvre les hostilités c’est Wolf, groupe suédois qui a déjà sorti 7 albums classés dans le style heavy métal. Pas facile d’être le premier groupe à être sur scène alors que des festivaliers arrivent encore, mais les nordiques ont le truc pour mettre le public dans leur poche, et ca fonctionne, surtout que le soleil est de la partie. J’attendais du bon gros son et je n’ai pas été déçu, car cela à été le cas. Le show est carré et ça joue.
Formé en 1995 à Örebro, en Suède, le groupe a tourné avec Saxon, Evile, Tankard, Trivium et en février de cette année avec Primitai pour leur tournée en Grande Bretagne à l’occasion de la sortie de leur septième album, ‘Devil Seed‘, un excellent opus que je vous recommande!
Et je vous conseille vivement d’aller voir Wolf sur scène dès qu’il passe en France, car le quatuor composé de Niklas Stalvind (guitare et chant), Anders G. Modd (basse), Richard A. Holmgren (batterie) et Simon Johansson (guitare) est vraiment super!

 

12h. Il est midi pile quand les américains de Armored Saint montent sur scène.
Formée en 1982 par les frangins Phil Sandoval (guitare) et Gonzo Sandoval (batterie) et le guitariste David Prichard, rejoints ensuite par le bassiste Joey Vera et le chanteur Joe Bush, la formation doit son nom à une idée de Gonzo après avoir assisté à la projection du film Excalibur.
Premier album en 1984 avec ‘March of the Saint’, puis un second en 1985 avant que Phil ne quitte le groupe. Leur troisième opus, ‘Raising Fear’, sera enregistré avec les membres restants, avant que Jeff Duncan (anciennement guitariste de Odin) ne soit pris comme second guitariste, et présent à nouveau à ce jour au sein de la formation. Car les allers-retours ne vont pas manquer au sein du groupe, comme ceux de Phil, qui va jouer dans le groupe de 1982 à 1985, puis de 1990 à 1992, de 1999 à 2003, et de 2008 à aujourd’hui. Un groupe qui a connu ses heures de gloire dans les années 80 et qui a refait surface en concert en France lors du défunt festival Sonisphere de 2012. Je les avais vus en live à Paris deux jours plus tard et ce fut de la folie!
Et cerise sur le gâteau, cette année il y a cette très belle et très bonne surprise qu’est ce nouvel album qui vient tout juste de sortir, ‘Win Hands Down‘, que je vous conseille.

 

 

Il est maintenant 13h30 et Death Angel va devoir affronter la chaleur et un public encore plus nombreux qui démarre les slams et tente les pogos. Les californiens au trash métal puissant semblent être parfaitement à leur aise sous cette chaleur. Même si je dois avouer que ce groupe n’est pas vraiment dans la liste de mes préférés, je dois bien avouer que les mecs sont très bons sur scène, et le public fera tout pour ne pas qu’ils quittent la scène, preuve de l’efficacité de cette formation.
Formé en 82 dans la San Francisco Bay Area, en Californie, la même année que la formation précédente, Armored Saint, le groupe doit son nom au titre d’un bouquin portant le titre ‘Death Angel’, tout simplement. Particulièrement actif et productif entre 1982 et 1991, le groupe connut un passage à vide en séparant en 91 avant de se reformer en 2001 et de retrouver le succès et les scènes internationales. Il aligne à ce jour 7 albums studios et 2 albums live. Et conformément à ce que le guitariste Ted Aguilar nous révéla en mai de cette année, Death Angel retournera en studio le 1er octobre pour commencer l’enregistrement de ce qui sera leur huitième opus, un album très attendu et qui devrait sortir en avril 2016, trois ans après le très bon ‘The Dream Calls for Blood’.
De la formation originelle il ne reste plus que Rob Cavestany (lead guitar), accompagné désormais de Mark Osegueda (chant – présent depuis 84 tout de même!), Ted Aguilar (guitare), Will Carroll (batterie) et Damien Sisson (basse). Petite pensée au passage pour deux autres des membres fondateurs, Dennis Pepa (bassiste et chant) et Gus Pepa (guitares), sans qui cette aventure n’aurait sans doute jamais existée.
Rendez-vous donc en avril 2016 pour la sortie de ‘The Dream Calls for Blood’.

 

 

Un tour complet d’horloge avec Death Angel et il est déjà 14h30. C’est au tour de Moonspell, groupe de métal classé gothic formé en 1992, d’affronter chaleur et public de connaisseurs. Belle scène, beaux décors, le groupe n’a lésiné sur rien pour la présentation de son nouvel album ‘Extinct’, le dixième d’une longue série (sans deux compilations de plus), trois ans après ‘Alpha Noir / Omega White’, double album ‘concept’ qui fut très apprécié et leur ouvrit les portes de scènes allemandes, notamment.
La formation portugaise nous transporte entre mélodies et titres puissants, assurant un concert tellement plaisant que leur prestation semble même très courte alors que le show a duré plus d’une heure!
Leur dernier titre se termine et j’en reste encore admiratif. Une très bonne surprise pour moi que ce Moonspell sur ce festival.

 

 

 

16h. C’est le tour de Queensrÿche de monter sur scène. Pour les fans de la première heure comme moi, la formation actuelle n’a plus le même pouvoir attractif, même si les membres actuels sont vraiment bons. La faute sans doute à l’absence de Geoff Tate, ‘le’ chanteur, mais aussi joueur de claviers et de saxo, remplacé par Todd La Torre, qui n’a rien à envier à son prédécesseur mais qui n’a pas ‘remplacé’ Geoff dans l’esprit des anciens.
Bien sûr que Michael Wilton à la guitare, Eddie Jackson à la basse et Scott Rockenfield à la batterie sont toujours là, fidèles depuis les premières heures, en 1982, assurant les fondamentaux des titres repris de leurs 15 opus. Même si parfois j’ai un peu de mal à reconnaître certains anciens titres, sans doute à cause de la manière dont Todd La Torre se les ait appropriés pour les interpréter, je dois bien reconnaître que la formation a toujours la même patate. Un groupe sur lequel il faudra encore et toujours compter, et un grand merci aux organisateurs de ce festival de les avoir programmés!

 

 

 

Il est maintenant 17 heures et l’on sent monter la tension dans le public. La grande messe du hard rock va commencer. C’est sous les acclamations de la foule massée devant la scène que Mickael Shenker arrive. La notoriété de l’ex guitariste des Scorpions et de UFO ne cesse de croître et le maître de la Flying-V n’a jamais déçu, sur disque comme en concert. Et c’est ce qui fait que le public est toujours là, où qu’il joue.
J’en connais qui diront que le changement très fréquent de musiciens qui l’accompagnent n’est peut être pas le mieux pour lui, et il est vrai que je ne connais pas beaucoup de groupe qui auront vu passer 11 chanteurs, 11 bassistes, 10 batteurs et 6 claviéristes depuis 1979. Mais ce ‘turn over’ n’a-t-il finalement pas été le truc qui a fait durer le Michael Schenker Group…? Car avec 10 albums studio, 2 albums de cover et 8 albums ‘live’, la formation a profondément marqué son passage dans le rock.
Même si je n’accroche pas vraiment avec Doogie White, le chanteur actuel, je dois bien avouer que les deux petits derniers, Herman Rarebell (à la batterie depuis 2010) et Francis Buchholz (à la basse depuis 2012) se sont parfaitement bien associés à Wayne Findlay (aux claviers depuis 1999) et bien sûr, ‘le’ maître de la flying-V, Monsieur Michael Schenker.
Ovation assurée pour les reprises des titres des Scorpions, fallait pas en douter, et comme à chaque fois, il faut le redire, très grosse prestation du Michael Schenker Group que le vous conseille d’aller voir sur scène. Ca vaut le détour…!

 

 

 

Une heure et trente minutes plus tard (bravo à l’organisation, car tout s’enchaîne à la perfection!!) Overkill enchaîne sous les acclamations des fans venus en nombre.
Bobby “Blitz” Ellsworth, le chanteur, a pris quelques rides et ne cherche pas à cacher ses quelques cheveux blancs (il les assume bien), ce qui convient bien aux fans de la première heure comme moi. Par contre le groupe n’a pas pris une ride et c’est toujours aussi speed sur scène. Preuve que les années et les épreuves de la vie sont parfois des obstacles mais ne changent pas la destinée d’une formation et de musiciens de qualité.
Faut dire que le brave Bobby “Blitz” Ellsworth a passablement dégusté ces dernières années. En 1998, tout d’abord, avec un début de cancer au nez, pris heureusement très tôt, puis en 2002 avec un AVC au beau milieu d’un concert en Allemagne, alors qu’il chantait “Necroshine”. Un accident dont il préfère encore et toujours en rire, ne sachant pas ce que demain lui réservera. Alors il se donne à fond sur scène et si je peux vous donner un conseil, allez le voir, lui et Overkill sur scène, car qui sait ce que le destin lui réservera encore…

 

 

 

Il est vingt heures et c’est le ton monte encore dans la foule, car on attend WASP, et WASP ce n’est pas rien! Malgré les années qui ont marqué le physique de Blackie Lawless, le ton est donné dès les premiers accords : ce sera un très grand concert, et en effet ce fut un GRAND concert, avec toujours autant de hargne, de punch. Finis les excès débordant la morale sur scène, WASP n’a plus besoin de rien d’autre que son talent pour assurer.
Formé en 1982 par Blackie Lawless (qui est à ce jour le seul membre de la formation originelle), WASP c’est, excusez du peu, 12 millions d’albums vendus depuis leur premier LP, ‘W.A.S.P.’, et le dernier, ‘Golgotha’. Aujourd’hui c’est Doug Blair qui tient la lead guitar (depuis 1992, tout de même), Mike Duda la basse (depuis 1995) et Patrick Johansson la batterie (pour une année en 2006, et cette année à nouveau). A voir et à revoir sans modération!

 

 

 

La tornade WASP passée, il est 21h 30 et la nuit commence à tomber sur Alcatraz. Le public est heureux, car tous les sets ont été à la hauteur, sans discussion possible. Qu’en sera-t-il donc de celui des très attendus Trivium
Côté mise en scène, c’est énorme, car les mecs ont mis le paquet sur le visuel. Les éclairages sont d’enfer et mettent bien en valeur tout le décorum. Rien à dire, c’est bluffant, même si personnellement je n’ai pas vraiment aimé la prestation musicale du groupe. Je dois être un des rares à ne pas trouver le set à mon goût car le festivaliers sont déchaînés! Le show est bon, ça joue, c’est carré et bien en phase, mais je n’accroche toujours pas… La faute à quoi, je ne sais pas… Peut-être cette influence trash Metallica un peu trop forte à mon goût, ou alors cette ‘jeunesse’ (la formation date de 2000) qui ne me les fait pas sentir aussi ‘matures’ que WASP ou Michael Schenker. Peut-être aussi le fait de passer juste après ces deux grosses et ‘bonnes vieilles’ références de WASP ou Michael Schenker. Ceci dit, c’est pro, c’est bon et ça envoie grave. Faudra que j’aille les revoir, c’est sûr.

 

 

 

Il est déjà 23 heures quand le dernier groupe de la première journée, Nightwish, entre en scène, soutenu par leurs traditionnels effets pyrotechniques. Chaud devant…! Tous les ingrédients sont réunis pour un excellent show, et c’est réussi, parfaitement réussi…! Je dois bien avouer que j’aime beaucoup la chanteuse actuelle, Floor Jansen, qui a non seulement une présence (et quelle présence!) mais aussi une voix, et quelle voix. Le charisme de la belle Floor complète merveilleusement bien le talent des musiciens actuels et dont deux membres fondateurs du groupe sont encore présents: Tuomas Holopainen aux claviers et Emppu Vuorinen aux guitares, sans oublier le batteur Jukka Nevalainen arrivé en 1997, un an à peine après la création du groupe.
C’est Floor Jansen qui a remplacé Tarja Turunen, présente de 1996 à 2005, puis Anette Olzon, présente de 2007 à 2012, et c’est désormais Marco Hietala qui tient la basse et assure le chant côté masculin, face à Floor.
Pour la petite histoire, sachez que le premier album de Nightwish, ‘Angels Fall First’, comportait un titre chanté en finlandais, mais à part une exception “Kuolema Tekee Taiteilijan” (extrait de l’album Once, en 2004), et le single “Erämaan viimeinen” en 2007, tous les titres du groupe sont écrits en anglais car, comme le reconnaîtra Tuomas Holopainen, qui signe la quasi-totalité des titres, « writing in Finnish is rather hard ».
Une excellente prestation de Nightwish, et je vous invite à aller les voir, car c’est vraiment super!

 

 

 

Deuxième journée

Après cette très belle première journée, place à la deuxième partie de cet excellent Alcatraz festival.
Il est 11 heures et c’est D-A-D qui prend possession de la scène. Une bonne partie des festivaliers vient tout juste de se réveiller et D-A-D va faire en sorte de remettre les pendules à l’heure. Comme d’habitude, leur show débute à 100 à l’heure! Le bassiste s’est trouvé un nouveau costume de scène, pour le moins surprenant, et chose étonnante, une partie du public semble découvrir ce groupe qui existe pourtant depuis plus de 30 ans! Ou bien la nuit fut trop courte pour certains…
Ce fabuleux groupe danois est incroyable sur scène. Leurs shows sont toujours aussi captivants, et le seul reproche que je peux faire à cette formation est l’irrégularité de la sortie de leurs albums, même si elle compte déjà 11 galettes studio à son actif et 3 ‘live’.
Dommage également que le groupe Disney les eut poursuivi en justice afin qu’ils abandonnent leur nom de départ, Disneyland After Dark, mais le quatuor a de la suite dans les idées et il a continué à se produire sous les trois premières lettres de ce nom de scène, d’où ce D-A-D, jouant même sur les signes figurant dans les deux espaces entre ces trois lettres pour définir le différentes périodes de la formation: D.A.D., D:A:D et maintenant D-A-D. Subtil mais efficace. Tout comme le sont les quatre artistes de ce band: Jesper Binzer au chant et à la guitare, Jacob Binzer à la guitare, Stig Pedersen à la basse et Peter Lundholm Jensen aux drums. Un autre groupe que je vous conseille également de ne pas rater si vous les voyez à l’affiche, proche – ou même pas si proche que cela – de chez vous!

 

 

Powerwolf enchaîne vers midi et quart. Comme pendant tout le premier jour, l’organisation est diaboliquement efficace et les groupes se succèdent sans quasi nous laisser le temps de reprendre notre souffle.
Les allemands de Powerwolf produisent un métal classé plutôt heavy, propre, très bien joué, avec le visuel qu’il faut. Du coup, ca vous accroche et ca ne vous lâche plus. Leur nouvel album Blessed & Possessed est mis à l’honneur et les fans apprécient encore plus. Il faut bien dire que depuis leur création en 2003, la formation a aligné un opus tous les deux ans, assurant une régularité de production (et la qualité en prime!) qui plait aux amateurs de metal, sans oublier leur super album live ‘Alive in the Night’ et les trois box set: ‘Trinity in Black’ (en 2011), ‘The History of Heresy I’ et ‘The History of Heresy II’ sortis tous deux en 2014.

Grosse ovation pour Powerwolf avant que Death ne prenne la suite. Powerwolf , un groupe que je vous conseille très vivement d’aller voir en ‘live’, car vous aurez la musique, le visuel et l’efficacité germanique à tous points de vue.

 

 

 

C’est maintenant Death qui reprend les hostilités. Ce groupe de ‘death metal’ formé en 1983 à Orlando, en Floride, par le chanteur-guitariste Chuck Schuldiner est considéré comme l’un des groupes les plus influents dans le ‘heavy metal’ et le pionnier du ‘death metal’. Leur premier album, ‘Scream Bloody Gore’, est considéré comme le premier album de ‘death metal’, et Chuck Schuldiner est cité comme étant à l’origine du ‘extreme metal’.
Après un succès énorme dans la seconde moitié des 80’s, les nombreux changements de line up ont affaibli la notoriété du groupe, mais la présence charismatique de Chuck Schuldiner faisait presque passer au second plan tous ces changements de musiciens (8 batteurs et 8 guitaristes entre 1983 et 2001, sans oublier les 6 bassistes et les musiciens membres de la formation pour des concerts).
Le décès de Chuck Schuldiner en 2001 (cancer) sera la grosse, grosse tuile pour Death, mais l’âme du groupe survivra à ce choc terrible et la formation reprendra la route. La preuve à ce Alcatraz Festival cette année, Death est encore – et toujours – là. Le Death tourne encore et c’est très bien, car sur scène c’est très bon!

 

 

On a déjà bien entamé l’après-midi et c’est au tour de Annihilator de monter sur scène. Ca démarre très fort, c’est puissant, c’est du gros son et les festivaliers adorent! Tout se passe très bien jusqu’à l’intro du 3ème titre, c’est là que Jeff Waters, le chanteur guitariste, disparaît de la scène. On le reverra plus! Le groupe jette l’éponge et le show est stoppé. Un problème technique est évoqué, pour calmer le public qui grogne. C’est possible, mais tout s’est tellement bien passé jusqu’à maintenant que l’on en doute sérieusement. Dommage, car c’était bien parti…

 

 

Place donc à Carcass. Les british démarrent en présentant leur dernier album, Surgical Steel, le premier opus faisant suite à la reformation du groupe en 2007. Car ce groupe formé à Liverpool a connu une longue cassure entre 1995, année où la formation originale a été dissoute, et 2007, année de la résurrection. Sans Ken Owen, batteur d’origine, pour cause de pépins de santé. Un an plus tard ils repassent au Hellfest avant de partir pour le Brésil, l’Australie, la Nouvelle Zélande,…
La formation actuelle est composée de Jeff Walker à la basse et au chant, Bill Steer à la lead guitar et au chant (tous deux à l’origine du band), Daniel Wilding à la batterie et Ben Ash à la guitare. Ken, le batteur d’origine, n’est pas oublié, malgré ses pépins de santé, puisqu’il fut convié pour assurer les voix sur l’album Surgical Steel et invité en ‘guest’ sur des concerts entre 2010 et 2013.
Le style métal extrême est la base même du groupe, y’a pas d’ambiguïté la dessus, car ça envoie du lourd et les festivaliers apprécient.

 

 

 

On bascule dans la fin de l’après-midi quand Behemoth nous propose son show très visuel. Avec Behemoth on a droit à la totale : de la musique qui cartonne, mais aussi des décors (macabres et superbes), du feu et pas mal d’effets fumigènes. Pour un show planifié à 17h30, ca le fait grave alors que la nuit est encore loin de pointer le bout de son nez! C’est pro et les festivaliers adorent. Moi aussi. Je note dans mon calepin de les revoir, et dès que possible, pour voir ce que donne pareil show dans une grande salle. Ca doit être d’enfer, justement.
Les pieds de micro sont des oeuvres d’arts sataniques en fer forgé et la batterie est entourée de grands cobras en acier. Visuellement, c’est génial…! Côté musical c’est bien joué, et c’est très efficace aussi. Le tout fait un peu théâtral, mais j’adore le show de ce groupe! A voir et à revoir…!!!

 

 

Il est 19h quand Accept monte sur scène. Ce sera hélas mon dernier groupe du festival car la fatigue, la chaleur, mais aussi et surtout le trajet retour car je dois être tôt sur pieds demain matin pour un autre reportage m’obligent à lâcher l’affaire et quitter le festival.
Accept, j’adore. Le groupe entre en scène sous une longue, très longue ovation des festivaliers. Ils étaient très attendus, c’est le moins que l’on puisse dire! Il faut bien avouer que le groupe a cette magie qui enflamme les foules à peine arrivés sur scène. Dès les premiers riffs de guitare c’est la folie dans le public. On a beau être habitué à pareils concerts, il faut bien reconnaître que la puissance du hard rock germain est terrible, quasi destructrice. Difficile à expliquer la claque qu’ils vous mettent, il faut les voir sur scène pour le croire. Beaucoup de festivaliers vous le diront, et je suis de leur avis, que Accept est actuellement le plus puissant et le plus percutant des groupes de rock. Que vous l’ accept-iez ou non, mais c’est ainsi!

 

 

 

Un grand, un très grand, un très très grand bravo au Alcatraz Festival pour la qualité de son accueil. Félicitations et un énorme merci à toutes les équipes qui ont travaillés sur cette édition 2015, et encore bravo et merci pour l’espace Presse et cette organisation hyper pro. Un modèle du genre!

Et nous donnons rendez-vous à tous les lecteurs de Paris-Move sur place, l’année prochaine, pour l’édition 2016 de cet excellent ALCATRAZ Festival.

Jacky Moutaillier

Alcatraz festival