ALCATRAZ 2019 – DAY 1 – URIAH HEEP

ALCATRAZ 2019 – DAY 1 – URIAH HEEP

Reportage: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier
ALCATRAZ 2019 les 9, 10 et 11 août 2019 à Courtrais, Belgique

Important : Retrouvez en fin de chaque Live report les liens pour relire tous les autres Live reports de ce ALCAZAR 2019 et revoir les photos des autres groupes déjà mises en ligne.

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URIAH HEEP, c’est sans aucun doute l’un des groupes pionners du hard rock et l’un des plus populaires de la période allant du début des années 70 au milieu des années 80. Et comme vous le confirmeront mon rédac’ en chef et tous les fans et inconditionnels de URIAH HEEP, cela correspond à la période pendant laquelle le toujours présent Mick Box à la guitare avait comme compères l’excellent David Byron au chant, le génial Ken Hensley aux claviers, le métronome et cogneur Lee Kerslake à la batterie, et les fabuleux bassistes Gary Thain, John Wetton (ex King Crimson) et Trevor Bolder (bassiste de David Bowie à l’époque des Spiders from Mars).

Le premier accident qui frappera la formation vers le milieu des années 70 va stopper brutalement l’ascension du groupe. Le 15 septembre 1974, lors d’un concert au Moody Coliseum de Dallas, au Texas, Gary Thain reçoit un violent choc électrique sur scène pendant que le groupe interprète “July Morning”. Le bassiste souffrira d’une telle électrocution et de brûlures que le groupe devra annuler le reste de sa tournée. Malheureusement, Gary ne s’en remettra jamais vraiment, restant cloué trois semaines sur un lit d’hôpital avant de succomber un peu plus tard à une addiction à l’héroïne. Ce qui devait le soulager et le soigner l’avait finalement tué.

C’est John Wetton, ancien membre de King Crimson, qui rejoindra Uriah Heep, avant que Trevor Bolder (ex Spiders from Mars) ne lui succède à son tour, remplacé en 2013 par Davey Rimmer, qui tient toujours le manche de la 4 cordes.

Permettez-moi d’avoir une pensée pour Gary Thain, John Wetton et Trevor Bolder, tous décédés.

David Garrick, aka David Byron, quittera URIAH HEEP en 1976 pour tenter une carrière solo… Mais Ken Hensley reconnaitra un peu plus tard que “David était l’un de ceux qui ne peuvent pas faire face au fait que les choses ont mal tourné, et il cherchait le réconfort dans une bouteille”… ce qui lui sera fatal, car David décèdera de complications liées à l’alcool, de maladies hépatiques et d’épilepsie, le jeudi 28 février 1985. Il avait 38 ans et 30 jours.

Pas moins de quatre chanteurs se succèderont en un peu moins de dix ans avant que Bernie Shaw ne s’impose depuis 1986 comme “le” chanteur de Uriah Heep.

Côté claviers, au ALCATRAZ Fest 2019, c’est un autre pilier du groupe que nous retrouvons, puisque Phil Lanzon oeuvre au sein de Uriah Heep depuis 1986, tout comme Bernie Shaw. Un musicien talentueux qui a eu la lourde tâche de remplacer le génial Ken Hensley, et qui, ma foi, la remplit fort bien!

Les festivaliers sont massés devant la scène, appréciant le set que leur offre un Uriah Heep dirigé de main de maître par Bernie Shaw et Mick Box qui, à 72 ans, assure comme une bête, sur scène!

Le groupe a retrouvé son aura des années 70-80, et il va jouer un peu plus d’une heure neuf titres dont les mythiques “Gypsy”, “Look at Yourself”, “July Morning”, “Lady in Black”, “Sunrise” et “Easy Livin'”. Un modèle du genre!

Le show va se dérouler sans le moindre accroc, à la perfection, et le public reprendra en choeur quelques refrains, dont celui du mythique “Lady in Black”.

Les mecs sont au top et la formation semble être redevenue un colosse indestructible. Avec les pieds dans le présent et les titres des années 70 et 80 dans la tête. Ce groupe procure un effet monstre sur les festivaliers et il reçoit la plus belle ovation de cette première journée.

Uriah Heep, un groupe qui n’est malheureusement plus assez programmé en France, et c’est très dommage, car en Live c’est une formation qui donne tout, qui déroule un set d’enfer et qui fait totalement adhérer les spectateurs à leur rock si “Heep-ien”.

En tout cas les festivaliers ont adoré, et les membres du groupe méritent ovation et respect. Bravo, messieurs, et à très vite!

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Reportages: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier