ALCATRAZ 2017 – Première journée

ALCATRAZ 2017 – Première journée

Reportage : Delphine Martin & Jacky Moutaillier
Photos : © Jacky Moutaillier
ALCATRAZ 2017, les 11, 12 et 13 août 2017 à Courtrais, Belgique

“Le ALCATRAZ festival, ce ne sont plus deux mais TROIS jours de musique, de bonne musique, de très bonne musique, mais aussi une ambiance du tonnerre et une organisation parfaite, avec autant d’attention apportée au public qu’aux photographes et journalistes. Un événement que Paris-Move recommande à tous ceux qui recherchent un super festival en été.
Inutile donc de vous dire que notre duo de choc composé de Delphine Martin et Jacky Moutaillier était impatient de couvrir ce festival pour vous, car avec une pareille affiche hard rock et métal, il était impossible pour Paris-Move de passer à côté de cet événement.
Et n’oubliez pas, le ALCATRAZ festival est un événement que nous recommandons à tous ceux qui recherchent un super festival en été !”
Frankie Pfeiffer (rédac. en chef)

Les deux années passées, Paris-Move avait eu l’honneur de recevoir un pass photo afin de couvrir les deux jours de festival, mais cette année encore rien n’était vraiment acquis, car pour le ALCATRAZ comme pour de plus en plus de festivals, les organisateurs ne distribuent plus de pass photo aussi facilement qu’avant, et c’est très bien ainsi, et ceux qui bénéficient du précieux sésame savent qu’ils le doivent à la qualité du partenariat avec le support. Aussi, lorsque l’organisateur du festival nous a confirmé notre participation à l’édition 2017, et le pass photo, ce fut un grand plaisir pour toute la rédaction de Paris-Move, car c’était le signe de la reconnaissance non seulement de la qualité de nos reportages de l’édition 2015 et 2016, mais aussi de toutes nos actions de promotion du ALCATRAZ 2017 festival pendant plus de 8 mois.

Cette année, vu l’affiche exceptionnelle proposée, la rédaction de Paris-Move vous en propose le reportage en au moins trois étapes, une par jour, avec sans doute une ou deux très belles surprises en prime. Voici donc le reportage et les photos de cette première journée du ALCATRAZ 2017 Festival…!

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DYSCORDIA

C’est donc Dyscordia qui a la lourde tâche d’ouvrir ce festival sur la scène Prison. Et ça démarre bien, avec un très bon son, un style plutôt métal progressif et pas mal d’énergie sur scène. C’est bien joué et le groupe belge parait à l’aise avec les premiers (déjà nombreux!) festivaliers qui viennent juste d’arriver.
Dommage, mais c’est le planning qui l’a fixé ainsi, le show ne va durer que 45 minutes environ. Le temps d’apprécier cette formation et pour nous, photographes, de prendre nos marques et faire un peu de repérages de la nouvelle scène. Car cette année le ALCATRAZ 2017 a plus que doublé le nombre de groupes avec la création de cette seconde scène, la Swamp. De quoi nous faire faire de l’exercice, chargés avec boîtiers et objectifs, en allant d’une scène à l’autre pour ne surtout rien rater!

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EVIL INVADERS

Et justement, voilà les Evil Invaders qui démarrent leur show sur la Swamp stage alors que Dyscordia a a peine terminé sa prestation. Ce groupe également originaire de Belgique nous propose un genre de speed métal bien joué, épaulé par un light show sympa, tandis que nous, les photographes, nous commençons à jongler avec les lumières de cette scène sous chapiteau. Le groupe va enchainer les titres durant également 40 minutes. C’est propre, intéressant à écouter, même si, toutefois, on reste dans un registre plutôt stéréotypé alors qu’on aurait apprécié plus d’originalité dans leur musique. Apres ces quelques titres nous nous précipitons à l’espace VIP de ce ALCATRAZ 2017 pour découvrir le nouvel environnement, bien pensé, confortable et très accueillant. Mais notre rédacteur en chef nous ayant demandé d’assurer la couverture maximale du festival, nous quittons à regret ce chouette espace VIP pour rejoindre la main stage, la Prison, pour une suite qui va devenir très intéressante.

Petit cadeau pour vous qui n’avez pu être au ALCATRAZ 2017, la setlist des Evil Invaders:
– As Life Slowly Fades
– Pulses of Pleasure
– Shot to Paradise
– Stairway to Insanity
– Mental Penitenciary
– Raising Hell
– Victim of Sacrifice
– Fast, Loud ’n’ Rude (en rappel)

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PRETTY MAIDS

Hé oui… C’est bien ce groupe mythique des Pretty Maids qui est là pour nous! Une formation à la discographie ultra intéressante, mais dont l’heure de gloire “c’était avant”, et il est difficile pour les danois de revenir dans les traces du succès d’avant. D’ailleurs le chanteur Ronnie Atkins semble souffrir dès les premiers titres… et ce n’est donc pas dans la poche pour assurer leur grand retour. Le groupe ne jouera qu’une cinquantaine de minutes, et personnellement je l’ai regretté, car le show est tout de même bon et le public a l’air d’apprécier.
D’une formation aussi mythique que les Pretty Maids nous pouvions espérer mieux comme prestation pour un Tour anniversaire de leurs 35 années de carrière, et même si c’est avec tristesse que j’ai vu ce groupe décliner d’années en années, je me raccroche tout de même à ce fabuleux album qu’est “Future World”, album qu’ils ont tout de même joué pendant ce set avec un feeling exceptionnel.

Voilà, je vais vous le dire, j’aime beaucoup ce groupe et je vous le recommande vivement, en concert ou en album! Ils sont dans la légende, un point c’est tout…!!!
Et pour me/ et vous faire plaisir, voici leur setlist:
– Mother of all Lies
– Kingmaker
– Back to Back
– Another One Bites the Dust (Queen – extrait)
– Seven Nation Army (The White Stripes – extrait)
– Red, Hot and Heavy
– Rodeo
– Another Brick in the Wall – Part 2 (Pink Floyd) / I.N.V.U.
– Little Drops of Heaven
– Future World

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HELL

J’avais vu ce groupe anglais il y a quelques années déjà, en première partie d’ACCEPT, je crois, et je dois avouer que je n’avais pas du tout saisi le concept ni la musique. En deux mots, je n’avais pas été emballé et je me demandais bien comment j’allais réagir en les revoyant ici, au ALCATRAZ 2017. Et puis le show à peine commencé, je me surprends a apprécier, à bien aimer! La vie est bizarre…, comme on dit. Du coup, j’ai trouvé ce concert très bon, le son parfait, les lumières également, les titres aussi, et le public a adoré!

Ca joue, c’est carré, il y a de l’énergie et de l’action sur scène. Un très bon show! David Bower a progressé côté voix et le groupe a bien pris ses marques sur scène. L’épisode du martinet ensanglanté que David Bower s’inflige reste toujours pour moi un peu du domaine enfantin, mais le public apprécie, et c’est le principal…!

Un très bon show! A preuve, la setlist:
– Gehennae Incendiis (sur bande)
– The Age Of Nefarious
– Let Battle Commence
– Something Wicked This Way Comes
– Blasphemy and the Master
– Darkhangel
– Plague and Fyre
– End Ov Days
– The Quest
– On Earth As It Is In Hell

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KROKUS

C’est au tour de Krokus d’assurer le show sur la Prison stage. Avec plus de 40 ans de carrière et 18 albums, nul doute que le quartet suisse n’a plus grand chose à prouver. Ils nous délivrent leur vision du classique hard rock sans peine et avec classe. Malgré les nombreux changements de line up tout au long de leur carrière, chaque membre du groupesemble prendre beaucoup de plaisir à jouer ensemble et devant un public plutôt compact.

Les trois guitares ne sont pas de trop pour apporter force et rondeur aux morceaux du groupes, ainsi qu’aux reprises proposées. Parmi celles-ci, on retiendra notamment une version de American Woman particulièrement bien pensée et groovy au possible. Marc Storace est plutôt en forme, n’hésitant pas à jouer avec ses camarades musiciens et le public. Sa voix à la fois plutôt aiguë et pleine de force vient donner du peps à la lourdeur de certaines rythmiques.
On peut imaginer à quel point cela peut être difficile de proposer un set équilibré au vu de la longue et tumultueuse carrière du groupe, mais le set est plutôt intelligent, proposant un mix entre anciens tubes, compositions récentes et reprises.

En bref, ça groove, ça pulse, et c’est ce qu’on attend d’un concert de Krokus.
Et en prime, la setlist:
– Long Stick Goes Boom
– American Woman (The Who)
– Hellraiser
– Screaming in the Night
– Bedside Radio
– Rockin’ in the Free World (Neil Young)
– Fire
– Easy Rocker
– Quinn the Eskimo (The Mighty Quinn) (Bob Dylan)

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DENNER/SHERMANN

La Swamp stage est bondée, le public attendant avec impatience Denner/Shermann, la réunion mythique des guitaristes de Mercyful Fate (et leurs musiciens), acclamés dès leur entrée, tout sourire, sur scène. Puis vient sur scène Sean Peck, ancien chanteur de Cage, arborant un look très (trop?) similaire à Rob Alford, allant de la veste au crâne rasé, les lunettes, mais aussi des postures et attitudes.
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Le show commence avec leur compositions, tirés de leur 1er EP et de “Master of Evil”. On sent vraiment le mélange des deux genres, avec le style caractéristique des deux protagonistes guitaristes mêlé aux lignes de chant plus répétitives de Sean Peck et de sa grande influence de King Diamond. Le son n’est pas terrible, les guitares et la batterie sont très fortes et le chant semble noyé dans la masse, malgré les éclats de voix de Sean, ce qui n’aide pas vraiment à s’imprégner de ce nouveau genre. Viennent alors les premières mesures des morceaux tant attendu de Mercyful Fate, et d’un coup le public se réveille. Mais cela retombe comme un soufflé avec l’interprétation vocale. Malheureusement, Sean Peck n’arrivera pas à convaincre, malgré une certaine prestance scénique. Des performances vocales parfois insuffisantes pour coller aux morceaux mythiques de ce groupe.

La Swamp se vide d’ailleurs peu à peu dès la reprise des compositions du quintet, préférant aller se préparer pour la messe noire tant attendue de ce vendredi soir sur la Prison stage. Une prestation en demi-teinte qui aurait pu contenter les fans de Mercyful Fate, à condition d’avoir de meilleures conditions sonores.
Setlist de ce show mi-figue mi-raisin:
– War Witch
– The Wolf Feeds at Night
– Angel’s Blood
– Black Funeral (Mercyful Fate)
– Curse of the Pharaohs (Mercyful Fate)
– Into the Coven (Mercyful Fate)
– Pentagram and the Cross
– Satan’s Tomb
– Escape From Hell
– New Gods
– A Corpse Without Soul (Mercyful Fate)
– Evil (Mercyful Fate)

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GHOST

Sur la Prison stage du ALCATRAZ 2017, la grande “mascarade” va commencer et la foule de festivaliers est hyper excitée. Ghost entre en scène, avec cette sorte de mystère-anonymat que le groupe transporte avec lui et qui en a fait un des groupes phares et incontournables depuis deux à trois ans. Ce groupe suédois cartonne et le public est emballé. Moi, je dois vous avouer que je ne suis pas aussi accro que cela, si ce n’est le fait qu’avec ces musiciens et un tel show les photographes ont du pain béni pour faire de belles images. Ceci dit, je dois admettre qu’ils m’ont bluffé et que la prestation scénique est parfaite…!
Le show est impressionnant et côté musique, c’est du hard rock accommodé à une sauce légèrement heavy, avec une pointe de black metal. Des commentaires faits par quelques personnes qui les ont déjà vus disent que, selon les dates, ce ne sont pas les mêmes musiciens qui jouent, mais visiblement le public s’en moque, et c’est aussi bien comme ça. Les festivaliers veulent du spectacle, et avec Ghost ils sont servis, d’autant plus que le dernier album est bon…!

Surtout n’hésitez pas allez les voir en concert, le show est énorme et quasi incontournable…!!!
Setlist:
– Miserere mei, Deus (sur bande)
– Masked Ball (sur bande)
– Square Hammer
– From the Pinnacle to the Pit
– Con Clavi Con Dio
– Per Aspera ad Inferi
– Body and Blood
– Devil Church
– Cirice
– Year Zero
– Spöksonat (sur bande)
– He Is/ Absolution/ Mummy Dust/ Ghuleh/ Zombie Queen
– Ritual
Rappel : Monstrance Clock/ Absolution/ Mummy Dust/ Ghuleh/ Zombie Queen/ Ritual
Rappel : Monstrance Clock

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DIRKSCHNEIDER

Sur la Swamp stage du ALCATRAZ 2017, c’est Udo va clôturer la première journée de cette édition 2017 du ALCATRAZ 2017. Dommage que le groupe n’ait pas eu droit à la main Prison stage, car le public est là, avec un raz de marée de fans malgré que la montre ait dépassé minuit, l’heure fatale pour la citrouille.
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Le show commence par une bordée de fumigènes, mortelles pour les photographes, et ce sera ensuite tout en vert ou tout en bleu, ou alors tout dans l’obscurité, pour ce show que j’attendais avec tellement d’impatience. Grosse déception côté lumières, donc, et aussi côté images, avec un son pas aussi génial que pour Ghost, et… 3 titres seulement pour nous, les photographes, pour shooter. Mais le concert nous réserve tout de même de bien bonnes surprises, avec de superbes titres d’Accept…! Udo a réussi a trouver des musiciens qui tiennent bien la scène, même si parfois les fans ont trouvé que ça plante légèrement, mais finalement ils ont tous assuré grave!

Perso, j’adore Udo. Et pour info le groupe passera par Paris d’ici la fin de l’année. Ne le ratez surtout pas, car sur scène et en salle, c’est génial…! Ici, au ALCATRAZ 2017 nous avons eu droit à 1h30 de concert, avec uniquement des titres-missiles destructeurs. Une tuerie, ce concert…!!!

Et pour vous, lecteurs de Paris-Move, voici la Setlist:
– Starlight
– Living For Tonite
– Flash Rockin’ Man
– London Leatherboys
– Midnight Mover
– Breaker
– Princess of the Dawn
– Restless and Wild / Son of a Bitch
– Up to the Limit
– Midnight Highway
– Screaming For a Love-Bite
– Losers and Winners
– Metal Heart
– Fast as a Shark
– Balls to the Walls

Et restez connectés pour découvrir le reportage de la seconde journée puis celui de la troisième journée de ce super festival qu’est le ALCATRAZ 2017, et auquel la rédaction de Paris-Move vous recommande de vous rendre en 2018. Notre duo de choc se fera un plaisir de vous y saluer…!