Dès la première écoute, le son si caractéristique de l’alto, associé à un phrasé tout aussi réminiscent, accuse son héritage coltranien. Mais si Samy Thiébault n’en dissimule certes pas l’influence déterminante, il n’est nulle part ici question d’un quelconque revivalisme servile. Avec ce sixième album (produit par Eric Legnini), il franchit une nouvelle étape dans sa carrière.