Jazz

L’arrivée en fanfare de l’immense bassiste chez Mark Avenue s’est presque faite en famille, car il a pour l’occasion, réuni une multitude d’amis tels les pianistes Ruslan Sirota et Beka Goschiashvili, les batteurs Ronald Bruner Jr et Mike Mitchell, le pianiste Chick Corea, le guitariste Joe Walsh, le batteur Steward Copeland et le percussionniste Lenny Castro. Du coup, Stanley Clarke vous propose sur son nouvel opus onze compositions qui revisitent une large palette de styles musicaux dans lesquelles le musicien excelle. Le douzième titre, Brazilian Love Affair est ainsi l’interprétation d’une composition de George Duke (1946 – 2013), à qui le morceau est dédié. En plus de la dizaine de musiciens rassemblés, un quartet d’instruments à cordes, le Harlem String Quartet, accompagne le Maître de la guitare basse sous toutes ses formes, Alembic electric bass guitar, Alembic tenor bass, acoustic bass ou synth bass qu’il n’hésite d’ailleurs pas à jouer en solo sur trois titres. L’occasion de se remettre en mémoire les principaux courants du Jazz contemporain depuis les années 70 du siècle dernier!
Il faut rappeler combien l’oeuvre du musicien abonde de disques devenus chefs d’oeuvre, que ce soit avec des albums solos (21 !) ou en tant que membre de Return To Forever, avec Chick Corea (7 albums !), ou en compagnie de nombreux autres artistes. Rappelons aussi que Stanley Clarke a aussi été producteur, ce qui fait du bonhomme non seulement un grand musicien, mais aussi un génial partenaire qui dédie toute sa vie à la musique.
Un très bel album qui sera une excellente porte d’entrée pour ceux qui ne connaissent pas et souhaitent découvrir ce fabuleux musicien qu’est Stanley Clarke.