Blues

Ce jeune homme, William Z Villain, 26 ans, natif du Wisconsin, commence à être reconnu en France grâce à ses prestations aux Nuits de l’Alligator 2017. Guitariste, compositeur, il est également maraîcher à l’occasion et aime beaucoup les chats, comme le montre la cover de son premier opus où on le voit positionné entre un félin installé sur sa jambe gauche et une National Resonator blanche de 8 cordes, et non 6! Cette première galette comprend 10 titres et un bonus. Et, belle surprise en prime, au son “artificiel” du travail en studio se mêlent des sons venant du milieu naturel. L’artiste a des influences surprenantes, puisqu’il pratique plusieurs manières de chanter, qui ne viennent pas nécessairement de son pays natal, comme le rebetiko, une forme de musique populaire grecque! Il y a du Blues, dans ce premier album, mais pas que…, car l’artiste semble disposer de possibilités et capacités incroyables, ce qui donne un son vraiment particulier et très prenant. D’aucuns classent cette musique dans les musiques alternatives, mais je préfère plutôt parler d’une touche de Baroque dans une musique que l’on aura grand plaisir à écouter et réécouter le soir, autour d’un bon feu de bois, avec la voute céleste pour plafond. Un peu plus de 35 minutes d’une ballade musicale originale qui ne manquera pas de surprendre, mais aussi d’emballer. Et cela avec fraîcheur et spontanéité! Une musique et un artiste tout à fait dans l’esprit de ce qu’ont toujours été les Nuits de l’Alligator. Un nom à retenir, William Z Villain. Un artiste à découvrir absolument!
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
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