Twelve Clay Feet – More Naked Than Obscene

Magnificentartists
Rock

Cela débute un peu à la façon Gimme some lovin’du Spencer Davis Group d’antan avec un petit côté Urgency en sus! C’est surtout une voix particulière qui se met en musique via différentes mélodies et rythmes. La formation originaire de Cambridge se forma en 2010. Elle signe là son deuxième opus. Elle avait précédemment enregistré deux singles et un premier album, Totem Bells, en 2012.

Ian Jeff est au chant et à la guitare, son frère jumeau Jay est le lead guitar du groupe et Ollie Porse tient la guitare basse tandis que Bob Radford est posé derrière la batterie. Dix titres proposés sur un mode rapide, et ce même dans les morceaux les plus lents, mais y en a-t-il…? Bien sûr! You can’t Stop, certainement, mais pas Hailstones… ou Cities On Fire qui est une chanson mettant en valeur la voix du frère chanteur.

Le groupe signe là des compositions réussies comme le Rags and Bones qui est joué à la vitesse d’un 78 tours endiablé. Un mode rapide? Cela n’est certainement que le sentiment que procure cette jeune et nouvelle formation. Une impression qui n’est sans doute due qu’à la sonorité et la modernité des morceaux qui ne sont jamais très longs non plus! Des tranches de vie débitées sur un mode qui n’accepterait pas les temps morts. Une rage de jouer et d’être qui est du meilleur aloi! Wrecking Ball est un grand morceau de Rock’n’roll. Je ne ferai aucune comparaison avec Pierre, Paul ou Jacques car les ‘petits jeunes’ se suffisent à eux-mêmes.

The Debutante passe encore à la vitesse supérieure et cela grise. Et cela continue avec Electric Pulse qui est tout indiqué avant le dernier rat d’Hamelin hypnotisé par un certain joueur de flûte qui se termine comme cela a commencé, par une ligne de basse bien tonique. Attention, il ne ferait pas bon passer à côté d’un tel opus!

Jean-Christophe Baugé
Metal Obs’ / Blues Magazine / Paris-Move

Twelve Clay Feet