GILDAS BOCLE – Plays Cole Porter & Tom Jobim – So In Love

Absilone / Socadisc
Jazz

Quand de grands musiciens décident de rendre hommage à de grands artistes, comme ici l’américain Cole Porter (1891-1964) et le brésilien Tom Jobim (1927-1994), le résultat ne peut qu’être à la hauteur. Car reprendre les standards d’un grand nom est toujours un terrible challenge, puisque l’on accepte inévitablement que des comparaisons puissent être faites sous les feux de la rampe. Voilà pourquoi reprendre les standards d’un grand nom n’est jamais une mince affaire! GILDAS BOCLE s’est lancé ce challenge, en prenant le risque de s’attaquer à deux grands noms, Cole Porter et Tom Jobim. Pour ce faire, GILDAS BOCLE a assuré à la contrebasse, Nelson Veras et Jérôme Barde aux guitares et Marcello Pellitteri à la batterie. Il faut bien dire que le CV de chacun de ces musiciens mérite le respect, tant il a de quoi en impressionner plus d’un. GILDAS BOCLE n’est plus à présenter: 3 CDs avec Keltic Tales, dans lequel se trouve également le frère Jean Baptiste à l’orgue Hammond, 3 CDs sous la signature des Boclé Brothers et 7 autres sous son nom propre. Rappelons qu’il a joué avec Dizzy Gillespie, Philippe Catherine, Pat Metheny, Diana Krall, Aldo Romano, Stefano Di Battista ou Martial Solal, entre autres, pour ne pas vous lister ici tous les noms de celles et ceux qui ont eu GILDAS BOCLE en guest. De son côté, le brésilien Nelson Veras aligne à son actif 4 CDs en tant que leader et plus d’une vingtaine en tant que sideman, de Claude Nougaro à Aldo Romano en passant par Steve Coleman ou Christophe Wallemme. Jérôme Barde, lui, aligne 9 CDs avec Emmanuel Bex, Olivier Renne, Bill Mobley ou Donald Brown. Et le batteur de cette formation, Marcello Pellitteri, a contribué à la réalisation d’une centaine d’albums (hé oui, une centaine!).
Sur ce très bell album, 4 morceaux sont signés Tim Jobim, 6 Cole Porter, et un titre est de l’américain… mais arrangé par le brésilien.
“Magnifique” est le substantif qui convient le mieux à l’ouvrage!
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine
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A voir et écouter, la courte vidéo proposée sur YouTube: ICI