Dave White & The Mighty Vibrators (feat Amandyn Roses)

Reportage : Jean-Claude Empain
Photos : © Jean-Claude Empain
Piano-bar La Bohème, Bar-le-Duc, le 14 Avril 2017
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Vendredi 14 avril, 10 h du mat. J’écoute la météo qui annonce un super concert en soirée à Bar-le Duc !

Je vérifie mes appareils photos. Les batteries sont chargées, les cartes mémoires vides et donc prêtes à enregistrer ce qui passera devant mes objectifs, car l’affiche promet. Il n’y a plus qu’à faire le plein de carburant et prendre la direction de la Meuse, plus précisément du Piano-bar “La Bohème”, à Bar-le Duc, où se déroulera ce fameux concert de “Dave White & The Mighty Vibrators”.

Le concert prévu initialement à 21h débute avec une heure de retard, mais c’est dans la bonne humeur que les personnes déjà présentes patientent. Une bonne partie des habitués arrive peu avant 22h afin d’assister au concert et ils finissent de remplir le bar qui est désormais plein à craquer. Jean Michel, le plus sympa des patrons de bistrot que je connaisse, a déjà servi tout son monde et tournera toute la soirée avec son plateau chargé le plus souvent de délicieuses bières… belges (qu’il en soit remercié à tout jamais). Voilà pourquoi c’est à lui que je dédie ces deux premières photos.

À 22h et… quelques poussières, c’est devant pratiquement 100 personnes que débute le concert. Le répertoire proposé ce soir par Dave White & The Mighty Vibrators est composé de titres très connus ou moins connus du grand public. Le public reconnait et apprécie notamment quelques morceaux choisis des Rolling Stones, mais aussi le célèbre “Get ready” de Rare Earth, “Whammer Jammer” du J. Geils Band (en hommage au fondateur du groupe, John Warren “Jay” Geils, décédé le 12 avril dernier).

Deux interruptions d’environ 15 minutes vont permettre à chaque fois au public et aux musiciens de faire un break et de se désaltérer, car l’ambiance est chaude, au bar La Bohème !
Conquis, enthousiaste, emballé par ce concert, le public ne cessera d’applaudir, et d’en demander toujours plus. Un concert qui se termine bien après 1 h du matin par le tout aussi fameux “Riders on the Storm” de Jim Morrison et des Doors, un titre qui mettra le public en effervescence…

L’ambiance qui règne dans la Piano-bar est telle que public et musiciens ne concoivent pas que l’on s’arrête de si bonne heure. Dave appelle donc Amandyn Roses à la rescousse pour terminer le show. Accompagnée donc de Dave White au chant/harmonica, Nicolas Fageot à la basse, Charlie Fabert à la guitare et Ozzie Ineed aux drums, Amandyn enflamme à nouveau le public en entamant “Nutbush City Limits” de Tina Turner. Une chanson semi-autobiographique dans laquelle Tina Turner raconte sa vie dans sa ville natale rurale de Nutbush, Tennessee. Une chanson qui a été reprise par de nombreux artistes et dont la version la plus célèbre reste celle de Bob Seger and The Silver Bullet Band, mais qui sera peut-être un jour détrônée par la version de Amadyn Roses. Après ce tube, ils finiront à cinq sur scène jusqu’à 2h du matin…
Le public, qui a été enthousiaste toute la soirée, aura donc passé un grandiose Vendredi Saint !

Du bon rock, du blues, un bistrot sympa, un public enthousiaste et connaisseur, un patron chaleureux, des musiciens hors pair, que demander de plus ? Si ce n’est réserver dans son agenda le prochain concert à “La Bohème”, et recommander ce lieu au maximum d’amateurs de (très) bonne zik !