ALCATRAZ 2019 – DAY 3 – VOIVOD

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ALCATRAZ 2019 – DAY 3 – VOIVOD
Reportage: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier
ALCATRAZ 2019 les 9, 10 et 11 août 2019 à Courtrais, Belgique

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Après les ricains de METAL CHURCH dans lequel pas moins de 25 musiciens se sont succédés aux guitares, à la batterie, à la basse et au chant (sans compter les musiciens qui les rejoignent uniquement pour des concerts…), les canadiens de VOIVOD font “petits joueurs” avec seulement 8 musiciens alignés en tout et pour tout en presque autant d’années et de décennies que METAL CHURCH. Mais c’est incontestablement cette stabilité qui renforce cette cohésion que l’on ressent bien chez eux et qui donne un punch incroyable à cette formation que les festivaliers vont ovationner après un set d’enfer.

Formé en 1982, VOIVOD a fait évoluer son metal rock, ajoutant à son “speed metal” de départ un mix de “progressive metal” et de “thrash metal”, façonnant un son metal qui leur est propre. A ce titre ils figurent dans ce que nos amis canadiens appellent le “big four” des groupes de thrash metal canadiens, avec Sacrifice, Razor, et Annihilator.

Toujours présents et co-fondateurs du groupe, Michel Langevin (aka “Away”) à la batterie, et Denis Bélanger (aka “Snake”) au chant, sont désormais accompagnés de l’excellent Daniel Mongrain (aka “Chewy”) à la guitare et Dominic Laroche (aka “Rocky”) à la basse.

Dans cette formation également, j’ai une pensée émue pour leur guitariste au nom à faire craquer les festivalières, Denis D’Amour (et dont le surnom pouvait laisser à penser pas mal de choses… “Piggy”), un super musicien qui a fait partie de l’aventure VOIVOD jusqu’en 2005, année de son décès, dû, contrairement aux bruits et rumeurs parlant d’overdose, à un cancer. Il avait (seulement) 45 ans. RIP, Piggy.

Les 14 albums alignés par ce groupe, et que je vous recommande, ne seront jamais complétés par des rééditions avec bonus de sessions datant des années 80 et 90, leurs enregistrements ayant été détruits lors du fameux incendie des studios Universal, le 1er juin 2008.

Leur set est mené à toute allure et le son est ausssi nickel que les éclairages. Les musiciens sont au Top! Snake assure, au chant, avec une complicité totale avec les autres, qui envoient sans compter.

Les festivaliers apprécient et les réclament encore alors que l’horloge tourne et que les techniciens doivent déjà revenir pour installer le matos pour les groupes suivants, car au ALCATRAZ Fest, c’est cadence infernale, autant pour les festivaliers, les photographes, que pour les techniciens et roadies. Et encore une fois, un énorme bravo à toute l’équipe technique de ce festival.

Reportages: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier